Vendredi 07 mai

Lecture: 1 Rois 21; Hébreux 12

Celui qui est vivant aux siècles des siècles

Nous n’avons pas seulement besoin du salut, qui nous permet de ne pas être jugés pour l’éternité. C’est un salut éternel, nous ne le perdrons jamais. Nous sommes rachetés pour toujours. Mais ici, le Seigneur se présente en plus comme le Vivant, car il reste un ennemi, le dernier ennemi, la mort (1 Cor. 15:26). A la croix, le Seigneur a déjà anéanti celui qui avait la puissance de la mort : « Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même, afin que, par la mort, il rende impuissant celui qui avait la puissance de la mort, c'est-à-dire le diable » (Héb. 2:14). Nous ne sommes pas seulement délivrés du péché, mais aussi du diable qui nous retenait en captivité toute notre vie par la crainte de la mort. Romains 5:12 nous dit que le péché n’est pas venu tout seul dans le monde ; il est accompagné de la mort. Avec le péché, la mort est intervenue et elle règne sur tous les hommes. La mort est terrible et haïssable, elle est encore pire que le péché. Paul dit que l’aiguillon de la mort est le péché (1 Cor. 15:56) ; par le péché, Satan règne sur toute l’humanité.

Il ne s’agit pas uniquement de la mort physique, mais de la mort spirituelle. La mort nous souille ; dans l’Ancien Testament, si quelqu’un touchait un mort, ou si quelqu’un mourait à côté de lui subitement, il devait être purifié pendant sept jours par de l’eau mêlée aux cendres d’une vache rousse (Nomb. 19 :2). Pour Dieu, la mort nécessite une grande purification, bien plus difficile que la purification du péché. Elle est encore bien plus contagieuse que le péché. Si vous demeurez avec quelqu’un qui est mort spirituellement, qui ne fait que parler contre les frères et sœurs ou contre l’Eglise, vous serez bientôt morts vous-mêmes, souillés par cette mort. Vous finirez par réagir de la même manière. Apprenons à connaître celui qui est vivant aux siècles des siècles.