Il est l’Ancien des jours, mais ses yeux sont clairs et voient tout. Ils transpercent tout ; on ne peut rien lui cacher. Il ne voit pas seulement ce qui est apparent, mais il perce ce qui est caché. Nous avons un tel Christ dans l’Eglise. Rien n’est caché devant lui.
Les pieds du Seigneur montrent premièrement que tout lui est soumis. Il est souverainement élevé au-dessus de toutes choses. D’autre part, il juge partout où il va. L’airain dans la Bible représente le jugement. Rappelons-nous par exemple le serpent d’airain, et comment Moïse l’a élevé sur une perche : c’est une image du Seigneur Jésus, et de la manière dont il a jugé le diable, le serpent, à la croix. L’autel des holocaustes était également recouvert d’airain ; il nous montre que tout a été jugé en Christ quand il est mort à la croix, toute la création, le péché, le monde, le vieil homme, notre chair et le diable. Ce Jésus est aujourd’hui pleinement qualifié, en tant que notre Souverain Sacrificateur, pour juger. Si c’est moi qui juge, c’est souvent démesuré et injuste. Quand on regarde en arrière, on doit se repentir d’avoir souvent mal évalué les choses. Mais le Seigneur sait tout. Quand il juge, il a toujours raison ! Si on pense avoir raison, quand on se tiendra devant ce juge, alors on devra reconnaître qu’on n’a pas raison. Les trois amis de Job avaient beaucoup de choses à dire, mais quand à la fin Dieu est apparu, plus personne n’avait raison. Dans l’Eglise, nous avons un Souverain Sacrificateur dont les pieds sont d’airain ardent ; là où il va, il juge.
Rappelons-nous pourtant ceci : il n’oublie jamais qu’il porte une ceinture d’or sur la poitrine. Il ne juge pas seulement avec ses pieds d’airain, mais avec amour.