Jean nous parle, au chapitre 15 de son Evangile, du cep et des sarments ; même s’il n’utilise pas le mot « Eglise », nous voyons clairement que cette image s’y rapporte, surtout après avoir vu le chandelier dans Exode 25, dans Zacharie 4 et dans Apocalypse 1 à 3. Le Seigneur avait donné à Paul beaucoup de révélations très détaillées au sujet des principes de la vie et du Corps, en particulier au sujet de l’édification de l’Eglise.
L’Eglise à Ephèse représente l’Eglise telle qu’elle était tout au début. Son nom signifie « désirable, aimable ». Au début, l’Eglise était dans une bonne condition. A la Pentecôte, l’Esprit a été déversé, et ainsi l’Eglise à Jérusalem a été suscitée.
Au temps des empereurs romains, il y a eu la période de la persécution, représentée par Smyrne (nom qui veut dire « myrrhe »), jusqu’au temps de Constantin, en 313 ap. J.-C. Puis vient l’époque de Pergame (dont le nom signifie « élevé » ou « mariage »). Jusqu’au temps de Constantin, l’Eglise a été persécutée et les chrétiens ont même dû se cacher ; mais au temps de Constantin, l’Eglise autrefois persécutée a soudain été élevée. C’est là qu’a commencé le mélange de l’Eglise avec le monde. « Je sais où tu demeures, je sais que là est le trône de Satan » (Apoc. 2:13). Ce n’est pas une bonne nouvelle ! L’Eglise ne doit pas s’implanter et s’enraciner dans le monde, mais en être clairement séparée. En ce temps-là, l’Eglise et le monde s’étaient déjà mélangés. C’est la période qui s’étend de 313 à 527 ap. J.-C. Puis vient Thyatire, le catholicisme romain où demeure Jézabel. Le temps d’Ephèse, de Smyrne et de Pergame a passé, mais Thyatire existe jusqu’à aujourd’hui et existera jusqu’au retour du Seigneur.