Sardes représente le temps de la Réforme avec en particulier Martin Luther, depuis le moment où il affiche ses 95 thèses. Cette période de « réformes » a commencé il y a 500 ans mais la « réformation » continue à exister aujourd’hui. « Je connais tes œuvres. Je sais que tu passes pour être vivant, et tu es mort. Sois vigilant, et affermis le reste qui est près de mourir; car je n'ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant mon Dieu » (Apoc. 3:1b-2). Durant ces cinq siècles, beaucoup de « réformes » se sont produites, toujours partielles, qui ont conduit à la formation de nombreux nouveaux groupes, de nombreuses dénominations.
Mais le Seigneur veut restaurer son Eglise. C’est la « ligne » de Philadelphie. Au XVIIIe siècle, autour du comte Zinzendorf se sont rassemblés ceux qu’on appelle les frères moraves ou frères de Herrnhut. Ils avaient vraiment goûté à l’unité. C’était leur slogan et ils avaient même un symbole dans lequel était inscrite l’expression : « Unitas fratrum » (l’unité des frères). De nombreux groupes de frères qui fuyaient les persécutions se sont rassemblés autour du frère Zinzendorf parce qu’ils avaient entendu parler de lui ; au début, ils ne cessaient de se disputer, mais par l’œuvre de l’Esprit au travers de Zinzendorf, ils ont réussi à laisser de côté leurs enseignements préférés et leurs différences, de sorte qu’on a pu voir parmi eux une merveilleuse unité. Le second point qui leur était très important, en plus de l’unité, c’était l’amour fraternel. Ils ont particulièrement mis l’accent sur ces deux choses : l’unité des frères et l’amour pour les frères. A cause de ces deux choses, ils ont été disposés à laisser de côté toutes les différences d’opinion. C’était un mouvement merveilleux dans l’histoire de l’Eglise à cette époque ; il représentait le début de la restauration de la vie de l’Eglise !