Mercredi 16 mars

Lecture: Psaume 147; Matthieu 9

« Car il a été précipité, l’accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit »
(Apocalypse 12 : 10b)

Satan est un meurtrier et un trompeur ; il séduit et il attaque. A notre époque, il s’est spécialisé dans les accusations. Les cieux le reconnaissent, et tout chrétien doit le savoir. Jour et nuit il nous accuse ; il fait systématiquement peser ses charges – qui ne sont d’ailleurs pas dénuées de fondement – sur notre conscience – là même où nous manquons le plus de puissance pour le battre. Il cherche à nous faire perdre tout espoir en nous-mêmes de manière à ce que nous concluions : « Quel échec ! C’est sans espoir, Dieu ne peut rien faire de moi ! » La conscience est précieuse, mais se répéter sans cesse « Je suis nul, je suis vraiment nul » n’est pas une manifestation d’humilité chrétienne. Confesser nos péchés est sain, mais n’en arrivons pas au point où notre péché nous semble prédominer sur l’œuvre de Christ. Le diable ne connaît pas d’arme plus efficace contre vous et moi que l’invention de cette illusion. Quel est le remède ? Plaidez coupable devant Dieu. Confessez-lui : « Seigneur, rien de bon n’habite en moi ! », mais souvenez-vous sitôt après du sang précieux et, tournant les regards vers sa gloire, ajoutez : « Mais Seigneur, je demeure en toi ! »