« C’est de lui, par lui, et pour lui que sont toutes choses. A lui la gloire dans tous les siècles ! »
(Romains 11 : 36)
Dieu doit être à l’origine de chaque œuvre spirituelle, c’est lui qui doit en être l’Auteur ; sa volonté doit initier toute œuvre spirituelle, et nous sommes tous d’accord à ce sujet. En poursuivant sur cette lancée, nous ajouterons que tout doit également être achevé avec lui, ce qui correspond aux mots de Paul : « afin que Dieu soit tout en tous ». Pourtant, il y a encore quelque chose à ajouter. Dieu n’est pas seulement le Créateur et le Consommateur de toutes choses ; il en est également l’Artisan. Et là où sa puissance est à l’œuvre, tout aboutit à la gloire. Notre problème réside dans le fait que, même si nous savons que chaque commencement doit provenir « de lui » et chaque fin aboutir « à lui », nous oublions un autre fait essentiel : tout ce qui intervient entre ces deux extrémités en termes de déploiement d’activité, doit être réalisé « par lui ». Si la gloire doit revenir à Dieu en définitive, n’en réclamons point pour nous en cours de route. La volonté de Dieu gouverne le début, sa gloire chapeaute la fin, mais dans l’intervalle, sa puissance doit imprégner toute l’opération. Dans la pratique, la question de la gloire ne se détermine pas en fin de parcours, elle s’établit en cours de route.