Mercredi 04 mai

Lecture: Cantique des cantiques 3; Luc 14

m>« Ce n’est pas autre chose que l’épée de Gédéon, fils de Joas, homme d’Israël ; Dieu a livré entre ses mains Madian et tout le camp »
(Juges 7 : 14)

Ce qui est frappant, c’est le moyen qu’il a plu à Dieu d’utiliser pour rassurer son serviteur ! D’un côté, il y avait une vaste armée envahissante qui ressemblait à une multitude de sauterelles, et de l’autre Gédéon, qui recevait progressivement des instructions l’amenant à réduire le nombre de ses hommes ! S’attendre à renverser le camp madianite avec un reste de trois cents hommes... n’était-ce pas là une idée folle ? En tout cas, Gédéon n’avait aucune assurance quant à l’issue des événements. C’est donc avec beaucoup d’appréhension qu’il s’est aventuré dans le camp ennemi.

Que Dieu soit loué ! Quand nous ne voyons aucune issue, Dieu est toujours en mesure de nous ouvrir une voie, et il le fait avec tant d’aisance ! Ainsi donc, une petite troupe d’hommes allait devenir l’instrument qui délivrerait son peuple. En proie à son propre dilemme, son serviteur allait souverainement entendre une nouvelle rassurante ; de la bouche même de l’un de ses ennemis, Gédéon allait recevoir une parole prophétique qui allait réveiller sa foi ! Il apprit donc que la terreur avait d’ores et déjà gagné les Madianites. Pas étonnant qu’il se soit prosterné pour adorer Dieu !