Samedi 06 juillet

Lecture: Psaumes 62; Jean 5

« Oui, c’est en Dieu seul que mon âme se confie ; de lui vient mon salut. Oui, c’est lui seul qui est mon rocher et mon salut ;
ma haute retraite : je ne chancellerai guère »
(Psaume 62 : 2, 3 – v. littérale).

A partir du verset 9 du Psaume 62, le psalmiste nous adresse plusieurs exhortations. Au travers de toutes les souffrances, il a acquis une maturité spirituelle et désire nous la faire partager.

Souvent, nous plaçons encore tant de confiance dans les méthodes humaines, mais le psalmiste avait réalisé dans toutes ses épreuves que seul Dieu pouvait l’aider. Nous n’avons qu’une chose à faire : « Répandez vos cœurs en sa présence » (v. 9). Qu’il est bon de tout lui confesser, nos péchés, nos manques et nos faiblesses, et de dépendre simplement de lui ! A d’autres occasions, nous avons peur des gens mais que dit encore ce Psaume ? « Oui, vanité, les fils de l'homme! Mensonge, les fils de l'homme! Dans une balance ils monteraient tous ensemble, plus légers qu'un souffle » (v. 10). Si ce n’est pas aux gens directement que nous faisons attention, c’est parfois à leurs biens et à leurs richesses. Là encore, le psalmiste nous avertit : « Quand les richesses s’accroissent, n’y attachez pas votre cœur » (v.11b). Nous devons nous demander vers quoi est tourné notre cœur. Sommes-nous pris par une chose quelconque, recherchons-nous seulement une bonne atmosphère dans l’Eglise, ou est-ce le Seigneur lui-même qui nous attire ? Dans ce cas, nous serons dans la paix et le repos comme le psalmiste à la fin du Psaume : « Dieu a parlé une fois; deux fois j'ai entendu ceci: c'est que la force est à Dieu. A toi aussi, Seigneur! la bonté; car tu rends à chacun selon ses oeuvres » (v. 12-13).