Le Seigneur Jésus-Christ n’a pas présenté l’histoire de Jonas comme une parabole, mais comme un récit réel et historiquement fiable (Mat. 12 :38-41 ; 16 :4). Il utilisa l’exemple des Ninivites pour reprocher aux pharisiens leur dureté de cœur et leur refus de se repentir (Luc 11 :29-32). Jonas était un prophète reconnu en Israël, puisqu’une autre de ses prophéties, qui concernait le rétablissement de l’ancienne frontière du pays d’Israël, est citée dans 2 Rois 14 :25. Jonas était originaire de Gath-Hépher, près de Nazareth.
La mission de Jonas est claire et il l’a parfaitement comprise. Il connaissait l’Eternel et sa puissance. Et pourtant, au lieu d’obéir, il s’enfuit. N’est-ce pas une tendance naturelle d’essayer d’échapper à la volonté de Dieu, quand celle-ci entre en conflit avec la nôtre ? Le chemin de Jonas nous est décrit avec beaucoup de détails : le point de départ, la destination et le prix du transport (v. 1-3). On dépense parfois plus volontiers pour s’éloigner de la face de Dieu que pour lui plaire !
« Mais l’Eternel fit souffler sur la mer un vent impétueux et il s’éleva sur la mer une grande tempête. Le navire menaçait de faire naufrage » (v. 4). Au milieu de la tempête, les marins prennent conscience du danger, mais Jonas descend au fond du navire et s’endort profondément. Il ne s’agit pas du sommeil de la confiance (Mat. 8 :24 ; Actes 12 :6), mais de celui qui refuse d’écouter sa conscience ! Et il faut qu’il soit réveillé par les marins. Il réalise alors que la tempête vient de Dieu et qu’il doit en subir les conséquences.