Mercredi 30 janvier

Lecture: Psaume 122:1-3

Psaume 122 – L'Eglise est édifiée en Christ

Ce Psaume est merveilleux. Même si les mots nous manquent pour le décrire, notre esprit peut vraiment recevoir la révélation que le Seigneur veut nous donner. Ne voyez-vous pas le progrès, le nouveau degré, ici? Nous avons besoin de cette vérité, non d'une manière objective, mais dans sa réalité. Si nous n'en avons pas la substance, nous n'avons pas goûté la vérité. Tout est mensonge dans le monde. La politique tout entière est un mensonge. Celui qui peut mentir le mieux devient le meilleur politicien. Mais dans la maison de Dieu, nous devons nous conduire dans la vérité. Sans la vérité, l'Eglise ne peut pas être édifiée. Nous n'avons pas le droit de faire de compromis avec la vérité. Pensez-vous qu'un maître d'œuvre puisse changer au jour le jour la valeur du mètre. Certains peuvent nous accuser d'être trop étroits, mais en ce qui concerne la vérité, nous devons être sans compromis. Si quelqu'un affirme qu'un mètre mesure exactement 100 centimètres, l'accusera-t-on d'être trop étroit ? Une telle donnée ne varie pas d'un jour à l'autre, et personne ne peut être assez ouvert et large pour affirmer qu'un mètre mesure 99 centimètres. L'Eglise ne peut pas faire de compromis avec la vérité ; ce qui ne signifie pas que nous soyons étroits, car nous recevons tous ceux qui cherchent le Seigneur. Paul insiste sur ce point: « Mais, si je tarde, tu sauras comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l'Eglise du Dieu vivant, la colonne et l'appui de la vérité » (1 Tim. 3:15). Si tu transformes la vérité dans l'Eglise, tout l'édifice va s'écrouler. Nous ne pouvons donc accepter aucun détournement de la vérité dans la maison du Seigneur. L'ennemi tentera toujours de nous tromper et de nous voler la vérité. Mais nous lui résistons et rejetons tous ses mensonges.

La paix dans les murs de Jérusalem

Nous sommes aussi pour la vie, la vie véritable qui produit l'édification et la paix. Après que le péché a contaminé la création, la mort est arrivée, et depuis lors il n'y a plus eu de paix. Dès le début, nous voyons avec l'exemple du meurtre d'Abel par Caïn que là où le péché règne, la paix est détruite. Que nous nous battions pour une position, une œuvre, une doctrine, un enseignement, tout peut détruire la paix. « Je suis pour la paix; mais dès que je parle, ils sont pour la guerre » (Ps. 120:7). Ce verset peut aussi être traduit de la manière suivante: « Je suis la paix ». Le Seigneur, quand il est venu, était la paix, mais il vivait au milieu d'un peuple qui haïssait la paix. La religion n'est pas pour la paix ! Pensez-vous que le Vatican soit pour la paix ? Ce n'est pas une question d'interprétation, il suffit de regarder l'histoire – une histoire de guerres, de meurtres et de haine. Jérusalem, la maison de Dieu, doit être une ville de paix. Dans ce Psaume, le Seigneur a utilisé des mots très forts: « Assez longtemps mon âme a demeuré auprès de ceux qui haïssent la paix » (v. 6). Même dans la vie de l'Eglise, certains haïssent la paix et veulent toujours se disputer. Et chacun pense qu'il est pour la paix ! Mais celui qui demeure en nous est la paix. Nous ne sommes pas seulement pour la paix; l'Eglise doit devenir la paix! Si le Seigneur est la paix et que l'Eglise est remplie de lui, ne doit-elle pas aussi devenir la paix? Notre Evangile est un Evangile de paix, car celui qui croit en Jésus, aura la paix d'abord avec Dieu, puis avec lui-même et enfin avec les hommes. « Je suis pour la paix; mais dès que je parle, ils sont pour la guerre » : tant que nous gardons la bouche fermée, tout va bien, mais dès que nous ouvrons la bouche pour annoncer l'Evangile, pour parler de Christ, que se passe-t-il ? La guerre se réveille ! Nous avons besoin de laisser la paix de Christ régner dans nos cœurs afin d’expérimenter la paix dans l’Eglise (Col. 3:15).