Mardi 12 février

Lecture: Psaume 126:1-6

Le Seigneur a besoin de cette prière de notre part: « Eternel, ramène nos captifs ». Il y a encore beaucoup de croyants qui cherchent la volonté du Seigneur et qui sont dans la confusion et errent d'un lieu à l'autre sans trouver la voie du Seigneur. Que devons-nous faire? Sommes-nous ici seulement pour nous-mêmes ou avons-nous un cœur pour les autres? Avons-nous un amour profond qui vient de Dieu, sommes-nous conscients de ce que Dieu ressent pour les perdus et pour les captifs? C'est de là que viennent les larmes. Si tu as seulement une légère pensée pour les autres, tu ne verseras pas de larmes. Les larmes coulent seulement si tu es profondément touché dans ton cœur, si tu as reconnu dans ton cœur quelle est la réelle situation. Si tu pries devant le Seigneur, si tu tombes à genoux et que tu pleures pour ceux qui sont dans la captivité, tu auras des larmes: « Seigneur, tu dois les gagner! Je ne sais pas comment; je ne sais pas ce que je peux faire, je ne sais pas comment nous pouvons atteindre les gens, mais tu dois les délivrer ». Ce qui est important, ce n’est pas d’avoir la bonne méthode, mais Dieu aimerait voir tes larmes. Et malheureusement, nous en versons trop peu pour les captifs, nous n'avons pas de réelle compassion pour ceux qui vont à la perdition et qui n'ont même jamais entendu l'Evangile.

Ne perdons pas de vue que Dieu va de l'avant, et qu'il recherche des collaborateurs. Le Seigneur a dit que le problème ne provient pas de la moisson, car elle est mûre, prête à être récoltée. Le problème vient du fait qu'il y a trop peu d'ouvriers. Partout en Europe la moisson est vraiment mûre. Beaucoup de gens ne sont plus satisfaits de la religion, de la politique et de tout ce qui arrive aujourd'hui sur terre, ceci est vrai particulièrement pour la jeune génération. Le Seigneur a besoin d'ouvriers; aujourd'hui dans l'Eglise, nous devons tous devenir ses collaborateurs. Nous devons arriver à cette marche, à cette étape du Psaume 126! Le Seigneur veut accomplir une grande œuvre, pas seulement par rapport à l'Evangile, mais aussi concernant la restauration des chandeliers d'or. Par sa grâce et sa miséricorde, nous avons le privilège de ne pas seulement en avoir la révélation, mais aussi d'y avoir goûté. « Cantique des degrés. Quand l'Eternel ramena les captifs de Sion, nous étions comme ceux qui font un rêve. Alors notre bouche était remplie de cris de joie, et notre langue de chants d'allégresse; alors on disait parmi les nations: L'Eternel a fait pour eux de grandes choses! L'Eternel a fait pour nous de grandes choses; nous sommes dans la joie » (Ps. 126:1-3). Nous ne faisons pas simplement un rêve, mais nous sommes ceux qui sont revenus au lieu choisi par Dieu. C’est ici que nous serons guéris Nous sommes transformés de gloire en gloire en son image, le Seigneur nous guérit et nous sanctifie dans notre esprit, notre âme et notre corps. Combien de raisons nous avons de le louer, de le remercier et de l'honorer. A lui soit la gloire! Cependant, ce n'est pas suffisant « Eternel, ramène nos captifs, comme des ruisseaux dans le midi! Ceux qui sèment avec larmes moissonneront avec chants d'allégresse. Celui qui marche en pleurant, quand il porte la semence, revient avec allégresse, quand il porte ses gerbes » (v. 4‑6).

Il y a encore beaucoup de croyants qui appartiennent à Sion, mais qui sont captifs. Nous avons reçu une immense bénédiction, mais nous ne voulons pas en jouir seuls. Les Israélites revenus de la captivité au temps d'Esdras, de Zorobabel et de Josué, étaient remplis de joie, mais ils avaient un immense cœur pour ceux qui étaient restés à Babylone et dans la dispersion. Ils ont même pleuré pour eux! Bien sûr, d'un côté ils se réjouissaient, mais d'un autre côté ils ont pleuré et prié pour ceux qui étaient encore à Babylone. « Seigneur, ramène plus de captifs. » Oui, le Seigneur nous a sauvés et ramenés, mais ce n'est pas suffisant! Le Seigneur doit sauver ma famille, mes connaissances, mes amis. Prions pour eux et collaborons avec le Seigneur pour qu’il les ramène au lieu qu’il a choisi.