Lundi 18 février

Lecture: Psaume 127:3-5

Nous n’accomplissons pas seulement une œuvre, mais nous voulons repousser l'ennemi. Nous sommes aujourd'hui au milieu d'un combat, non contre les hommes, mais contre la puissance des ténèbres, contre le serpent de la Genèse qui est devenu un grand dragon. Souvent nous ne voyons que les personnes, et nous ne sommes pas conscients qu'elles se trouvent sans force sous la puissance du diable (1 Jean 5:19). Si nous cherchons à convaincre les hommes et que l'ennemi n'a pas peur de nous, ce n'est pas une bonne chose. Partout où nous allons, le diable doit savoir qui vient... et fuir! Ne pensez pas que le diable ait peur de n'importe quel chrétien. Dans Apocalypse 12, le peuple de Dieu est représenté par une femme enceinte d'un enfant-mâle; le dragon n'a pas peur de la femme, mais il veut détruire l'enfant-mâle – il le craint et veut s’en débarrasser. Aujourd'hui, dans la vie de l'Eglise, nous devons être cet enfant-mâle! Penses-tu que le diable a peur du Vatican, de ceux qui recherchent les sensations fortes ou les disputes doctrinales? Ce dont il a peur, c'est de l'enfant-mâle. Dans la vie de l'Eglise, tout ce que nous faisons est lié à la présence de ce dragon. Comme des flèches dans la main du Seigneur, nous voulons lui percer le cœur – et le Seigneur sait bien viser! C'est un bon tireur. Si tu es prêt à être une telle flèche, alors l'arc du Seigneur atteindra l'ennemi. Quand vous allez prêcher l'Evangile, ne pensez pas que vous n'avez affaire qu'aux hommes; derrière eux se tient ce dragon que le Seigneur veut vaincre. Là où nous allons, le diable doit fuir, mais il faut pour cela que le Seigneur soit avec nous, à nos côtés. Si le Seigneur combat à vos côtés, vous n'avez pas besoin d'être effrayés, c'est le diable qui doit avoir peur.

Si tous nos jeunes sont de telles flèches, l'ennemi va devoir fuir. Plus l'Eglise sera édifiée, plus le combat sera dur contre le dragon. Mais si l'Eglise n'est pas édifiée, nous allons plutôt nous disputer entre nous. Si tous nos jeunes pouvaient être de telles flèches aujourd'hui, quelle victoire serait manifestée! Que le carquois du Seigneur soit rempli de telles flèches! Il nous en faut beaucoup. Quel gain alors pour le Seigneur dans l'Eglise. Nous irons de victoire en victoire. Regarde un peu combien il reste de flèches dans le carquois. Si les flèches sont dans la mauvaise main, elles voleront dans la mauvaise direction et finiront par te percer toi-même. Si vous les jeunes, vous n'êtes pas utilisés dans la main du Seigneur, qui va vous utiliser, pensez-vous? L'ennemi va vous employer pour sa propre œuvre. Nous devons vraiment prendre soin de nos jeunes et intercéder pour eux. Aucun ne doit être perdu. Ils sont l'héritage du Seigneur; ils sont précieux; ils sont notre récompense, et si nous les perdons, c'est notre récompense que nous perdons. « Heureux l'homme qui en a rempli son carquois! Il ne sera pas confus, quand ils parleront avec des ennemis à la porte » (v. 5).