Jeudi 16 octobre

Lecture: 1 Pierre 1

La foi et l’Esprit coopèrent

La foi coopère avec l’Esprit. L’Esprit sans la foi est impensable, et la foi met en mouvement l’Esprit, afin que du fruit soit produit, comme l’amour, la joie, la paix, l’humilité, la douceur, se porter les uns les autres – toutes ces vertus, dont nous avons tant besoin dans nos relations les uns avec les autres, sont produites par la foi quand nous semons pour l’Esprit. Alors, comme Pierre en a parlé dans sa seconde Epître, apparaissent la vertu, la connaissance, la maîtrise de soi, la patience, la piété, l’amour fraternel et l’amour – nous semons tout cela, afin que la terre du bon pays produise ces fruits (2 Pie. 1 :5-6). La vie de l’Eglise est un jardin si merveilleux, dans lequel croissent toutes sortes de plantes : ici la fleur de l’amour fraternel, là celle de la piété, à un autre endroit une fleur de maîtrise de soi. Bâtissons ensemble une telle vie de l’Eglise. Pour ce faire, il nous faut des yeux spirituels. C’est assurément une joie de travailler dans un tel jardin. N’est-ce pas merveilleux quand ces vertus apparaissent dans les jeunes et dans tous les saints ? Dans Galates 5 :22-23, nous voyons beaucoup de fruits de l’Esprit, un merveilleux « jardin de l’Eglise ». Il nous faut cependant distinguer les vertus naturelles de l’homme déchu, son amour naturel et charnel du fruit de l’Esprit. Ce fruit de l’Esprit n’est pas une vertu naturelle et humaine, mais le fruit véritable et incorruptible de l’Esprit.