Jean criait dans le désert (Jean 1:23), pas à Jérusalem, le lieu de la tradition, où régnait tant de confusion. Il n’élevait pas la voix où les hommes n’étaient plus capables de discernement, parce qu’ils étaient tous si fermement attachés à leur arrière-plan et à leurs idées. Jean était libre de tout concept, libre de toute tradition, libre de toute pression humaine et de toute influence de la religion. Le désert, ce n’est pas si mal. Cela nous fait du bien parfois de nous soustraire à toute influence, pour avoir de la communion avec le Seigneur "dans le désert". Le précurseur devait être objectif, libre de tout a priori, pour rendre un témoignage pur et droit.
« Préparez au désert le chemin de l’Eternel, aplanissez dans les lieux arides une route pour notre Dieu. Que toute vallée soit exhaussée, que toute montagne et toute colline soient abaissées! Que les coteaux se changent en plaines, et les défilés étroits en vallons…" (Es. 40:3-4). Tous les témoins doivent eux aussi préparer le chemin du Seigneur. A l’époque, au temps de Jésus, tout était si tordu, plus rien n’était droit. Ce qui aurait dû être élevé était abaissé, et tout ce qui aurait dû être abaissé était élevé. Tout était à l’envers. Les gens ne réfléchissaient plus correctement. C’est dans une telle époque que Jean est venu. Il ne fallait pas qu’il soit tortueux lui-même, sinon comment aurait-il aplani le chemin? S’il avait été semblable à son entourage, comment aurait-il pu rendre témoignage de Jésus?
Pour son retour, le Seigneur a besoin aujourd’hui de tels précurseurs. Il faut que les Eglises aplanissent la voie pour son avènement. Mais si nous sommes dans la confusion, ayant des pensées tortueuses, si nous participons au courant du monde, quel genre de témoignage aurons-nous? Si dans d’autres groupes les jeunes aiment le monde et si nos jeunes font de même, alors où est la différence? Peut-on préparer de cette façon le chemin du Seigneur pour son avènement?