Mardi 27 octobre

Lecture: Matthieu 24

6. La loi des ordonnances et des prescriptions
a été clouée à la croix

La loi aussi, avec toutes ses ordonnances, a été clouée à la croix. C’est ce qu’écrit Paul dans Colossiens 2:14 : « … il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l’a éliminé en le clouant à la croix », et dans Ephésiens 2:14-15, il est dit : « Car il est notre paix, lui qui des deux n’en a fait qu’un, et qui a renversé le mur de séparation, l’inimitié, ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions ; il a voulu créer en lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix. »

A la croix, le Seigneur a renversé toutes les barrières. Elles sont en rapport avec la loi et les ordonnances. Pour que l’Eglise puisse être édifiée, toute séparation doit être ôtée. Dans l’Eglise, nous n’avons plus le droit de distinguer entre Juifs et Grecs ; il n’y a plus d’Allemands du sud ni d’Allemands du nord, plus d’Italiens, d’Américains, d’Arabes, de Chinois et de Coréens. Ils sont restés à la croix. Nous sommes un nouvel homme.

Pour que ce nouvel homme puisse apparaître, le Seigneur a renversé tous les murs à la croix : les murs entre les nations, les cultures, les religions, les diverses couches sociales. Le Seigneur a ôté toutes les différences. C’est pourquoi il ne doit plus y avoir de différences parmi nous, et nous n’avons pas d’autre possibilité que d’être un, et même un seul. Cette unité dans l’Eglise est glorieuse.

C’est Dieu lui-même qui, dans l’Ancien Testament, avait établi les différences pour un temps ; mais il les a annulées ensuite par la mort de son Fils à la croix. Comment osons-nous donc relever ces murs par nos interprétations, nos opinions et nos manières de concevoir l’œuvre du Seigneur ? Est-ce qu’il subsiste encore une justification des murs presbytériens, des murs entre frères larges et frères étroits, entre évangéliques et groupes libres ? Les nombreuses divisions et les nombreux groupes manifestent-ils la réalité de la croix ? Les murs conduisent finalement à l’inimitié et s’opposent à la croix.

Tant que nous ne laissons pas le monde, la religion et la loi à la croix, nous relevons des murs. Le résultat, ce sont les nombreux groupes, divisions et dénominations : une honte pour le Seigneur ! La croix est diamétralement opposée à cela. Il se peut qu’extérieurement, nous ayons différentes nationalités ; mais selon le cœur, nous sommes tous originaires de Sion. Dans la vie de l’Eglise, nous faisons partie du nouvel homme, peu importe où nous nous trouvons. Frères et sœurs, vous ne venez pas de Hong-Kong, de Singapour, d’Athènes : vous venez de Sion ! C’est merveilleux quand un tel sentiment habite nos cœurs ; cela montre la réalité du Seigneur et l’effet de la croix en nous. L’unité entre toutes les Eglises est si douce, si glorieuse. Quand nous nous trouvons dans le nouvel homme, quand nous vivons Christ, nous sommes aussi tellement libres de nous rendre visite les uns aux autres ; et la réalité du nouvel homme se trouve aujourd’hui dans l’Esprit.

La loi, qui pose des exigences que nous ne pouvons accomplir, nous amène sous la malédiction. Dans Galates 3:13, nous lisons que nous avons été rachetés de la malédiction de la loi, Christ étant devenu malédiction pour nous. La seconde mort dans l’étang de feu est pour l’homme la plus grande des malédictions. Nous étions sous cette malédiction, jusqu’au jour où le Seigneur prit cette malédiction sur lui à la croix. Il a dû subir des souffrances indescriptibles en portant le péché du monde entier, face aux dominations et aux autorités qui s’appesantissaient sur lui à la croix. « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Marc 15:34), a-t-il crié, parce qu’il fallait que Dieu l’abandonne pour exécuter son œuvre à la croix. La seule chose qu’il nous reste à faire, c’est de remercier le Seigneur et de nous réjouir de son œuvre.