Dans Jean 17:11, Jésus continue en priant ainsi : « Je ne suis plus dans le monde, et ils sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde-les en ton nom que tu m’as donné, afin qu’ils soient un comme nous ». Le Seigneur a dit ici : « Père saint ». Dans cette partie de sa prière, il parle de son départ, il dévoile le fait qu’il va quitter le monde alors que ses disciples y resteront. Et c’est un monde corrompu, souillé, plein de péché et de ténèbres ! Ce qui compte pour le Seigneur, c’est que dans un tel environnement corrompu nous menions une vie sainte. Tant qu’il était dans le monde, il était le Saint. Avant même qu’il ne soit dans le sein de sa mère, l’ange disait à Marie : « C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu » (Luc 1:35).
La sainteté est le caractère fondamental de Dieu et sa nature. C’est pourquoi Jésus priait : « Père saint ». De même, nous qui vivons dans ce monde, nous devons avoir conscience de la sainteté de Dieu. Mais souvent, elle nous manque et dès le moment où certaines choses ne sont pas reliées au péché, elles ne nous semblent pas mauvaises. Mais plus nous dirons : « Père saint », plus une capacité à discerner ce qui est saint et ce qui est profane se développera en nous. Nous expérimenterons une séparation en Jésus-Christ. Le Seigneur voudrait que nous soyons gardés dans le nom du Père, afin que nous soyons un comme il est un avec le Père.
Il est surprenant que dans cette prière du Seigneur l’unité soit évoquée avec la sainteté. Pourquoi, souvent, ne pouvons-nous pas être un ? Parce qu’il se trouve beaucoup de choses profanes dans nos cœurs. Sans la justice il n’y a pas de paix ; et sans la sainteté il n’y a pas d’unité. En fin de compte, ce n'est pas l’enseignement sur l’unité qui nous garde un, mais une vie sainte est une condition indispensable de l’unité. Si je ne suis pas sanctifié, que je m’ouvre à tout et qu’à la fin je peux faire tout ce que je veux, il n’y aura pas d’unité. L’unité dont parle Jésus est une unité de nature : il est dans le Père et le Père est en lui. Dès que des choses qui ne sont pas saintes peuvent s'introduire en nous, cette unité est endommagée.
Bien que nous puissions énumérer toutes ces choses – la sainteté, l’unité, la justice, l’édification ou la vie – comme des thèmes différents dans les Ecritures, ils dépendent en fait les uns des autres dans l’expérience. Dans un cours d’anatomie, on peut traiter séparément le cœur, le foie, les reins et le cerveau, mais dans la vie ils doivent interagir ; nous ne pouvons pas les séparer. Si j’ai un cœur saint mais un poumon malade, cela peut me coûter la vie ; il ne me sert à rien d'avoir le cœur d’un athlète, si ma tête n'est pas en bon état.
Il se peut que nous proclamions : « Alléluia pour l’unité ! », tout en étant mondains et peut-être injustes. Dans ce cas, des milliers de bons messages sur le thème de l’unité ne nous rendront pas un.
Nous parlons ici de choses vraiment fondamentales. Ces trois aspects, la justice, la sainteté et la gloire de Dieu, doivent être inscrits dans votre cœur. Ecrivez ces choses dans votre cœur, non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant. Dieu est un Dieu saint.