Dieu est aussi un Dieu de gloire. Le but de son action en nous est de nous glorifier. « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils, afin que son Fils soit le premier-né de beaucoup de frères. Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés, et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés, et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Rom. 8:29-30). Voyez-vous ici la justice, la sainteté et la gloire ? Quelle est la volonté du Seigneur à notre égard ? Premièrement, il veut nous justifier, puis nous sanctifier et finalement nous glorifier.
La justice, la sainteté et la gloire sont trois aspects fonda-mentaux de notre Dieu ; ils sont le fondement de tout ce qu'il fait. Ce sont aussi les critères qui doivent nous permettre de reconnaître si une chose vient de Dieu ou non. Si elle manque de justice, tu n’as plus besoin de réfléchir longuement et de l’examiner : elle ne vient pas de Dieu ! Toute injustice tire son origine du diable. Nous devons refuser même ce qui n’a que l’odeur de l’injustice – ne commencez pas par en discuter longuement.
Dieu ne nous a pas seulement donné des oreilles et des yeux, mais aussi un nez ; nous avons besoin d’un nez qui discerne l’injustice. Certaines choses échappent à notre vue, mais nous pouvons les sentir. Il en va de même pour les rumeurs, par exemple. Nous ne devons pas seulement les entendre mais aussi reconnaître les motifs qui se cachent derrière ces paroles et qui poussent la personne à les raconter. Nous devons les tester, sentir s’il n’y a pas une odeur d’injustice ; ainsi nous pourrons reconnaître ce qui vient de Dieu. Demandez simplement : « Cette chose est-elle juste ? Produit-elle la justice ? »
Nous devons encore nous poser une deuxième question : « S’agit-il ici d’une chose sainte ? La personne qui rapporte cela est-elle sainte ? L’atmosphère est-elle sainte ? Est-ce que cela me sanctifie ? » Si je réveille votre chair quand je viens vous voir, alors vous devez me dire : « Reviens plutôt demain ; ta venue a réveillé notre chair et ne nous sanctifie pas ». En revanche, la présence de Dieu amène toujours la sainteté.
Enfin, comme sacrificateurs, nous devons aussi considérer si une chose est glorieuse ou non. Je suis convaincu que Paul avait cette pensée quand il disait : « Tout est permis mais tout n’édifie pas » (1 Cor. 10:23). Comme apôtre et ouvrier dans l’Eglise, comme ancien avec d’autres frères dans l’Eglise, il ne se demandait pas si la chose était seulement en ordre, mais si elle édifiait. Seul ce qui remplit les trois conditions en même temps – la justice, la sainteté et la gloire – peut produire l'édification. Comme sacrificateur, je dois me demander si ce à quoi je suis confronté me conduit à expérimenter la sainteté de Dieu, ou m’en éloigne et m’amène pour finir à être mondain. Puisque nous sommes des sacrificateurs de Dieu, nous devons apprendre à nous poser de telles questions.