Vendredi 15 juillet

Lecture: Matthieu 24

Dans l’Eglise, nous sommes certes ouverts à tous les saints mais pas à toutes choses. Nous ne sommes pas ouverts aux choses mondaines, ni à ce qui est profane, ni à ce qui vient de la chair. Vous ne pouvez pas dire qu’il y a tellement de place dans le parvis et que nous pouvons y installer un court de tennis. A l’extérieur de la maison, tu peux avoir un court de tennis, mais pas à l’intérieur. Il n'y a de place que pour deux objets dans le parvis : l’autel et la cuve d’airain.

Vous me direz peut-être : « Si tu donnes un tel message, au-cun jeune ne restera dans l’Eglise ; à la fin il n’y aura que des frères et sœurs âgés. » En fait, je ne suis pas certain que même les plus âgés resteront ; en effet, si je vis dans la chair, je n’ai pas de garantie que moi-même je resterai.

La signification du sanctuaire :
la séparation de tout ce qui est charnel et naturel

Le parvis suppose une première séparation d'avec le monde. L'entrée dans le sanctuaire implique une séparation supplé-mentaire, une séparation d’avec tout ce qui est charnel et naturel. Là, il n’y a plus de lumière naturelle. Dans sa maison, nous devons connaître notre Dieu et son Fils Jésus-Christ, et le sanctifier dans notre cœur par une conduite qui lui corresponde. C’est ainsi que Paul a aussi écrit à Timothée : « Mais, si je tarde, tu sauras comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Eglise de Dieu vivant, la colonne et l’appui de la vérité. Et sans contredit, le mystère de la piété est grand : Dieu a été manifesté en chair » (1 Tim. 3:15-16).

Le Dieu de justice, de sainteté et de gloire demeure dans le saint des saints, d’une manière cachée et séparée de toute cor-ruption. Nous avons besoin d’être conscients de ce point dans toutes les Eglises, en particulier tous ceux qui servent comme sacrificateurs.