En répondant aux mensonges insensés que disaient les pharisiens, le Seigneur a saisi l’occasion, dans sa sagesse, d’exprimer une vérité du royaume. Il n’a pas explosé de colère (cela n’exprime rien de la vérité), il ne leur a même pas fait de reproches, mais d’une manière merveilleuse, il a répondu de manière à dévoiler le principe essentiel de l’unité : « Si un royaume est divisé contre lui-même, il ne peut subsister. »
Quelle sorte d’unité avons-nous ? Si elle est seulement extérieure, elle ne sert à rien. Je n’ai plus aucune confiance en une unité de surface. Nous devons parvenir à une unité réelle ; si nous ne voyons pas le royaume, alors nous ne comprendrons pas vraiment ce que signifie réellement l’unité. Qui est le plus important dans le royaume ? C’est le Roi ! Si dans notre expérience Christ est seulement notre vie, ce n’est pas suffisant ; il doit être aussi notre Roi. Cela implique notre obéissance. Si Christ est seulement notre vie, à la rigueur, nous faisons encore ce que nous voulons. Mais s’il est notre Roi, nous ne faisons plus ce qui nous plaît. Ne demeurez pas dans les expériences du passé, même si elles étaient bonnes ; ne chantez pas un vieux cantique, chantez un cantique nouveau ! Toujours à nouveau, il nous faut monter, aller plus haut. Nous voulons voir plus et continuer à avancer. Nous ne pouvons pas rester toujours les mêmes, car le Seigneur veut toujours plus avancer et bâtir son royaume.
Toutes les Eglises doivent avancer. Le Seigneur monte sans cesse. Même le royaume des mille ans n’est pas encore le sommet ! Le Seigneur ne cesse de monter, jusqu’à la Nouvelle Jérusalem.