Mercredi 25 janvier

Lecture: Hébreux 14

Nous avons trop souvent l'habitude de dire : « Seigneur, je n'en suis pas capable, je ne peux pas le faire, tu dois le faire pour moi. » Nous sommes parfois un peu superstitieux ! Si vous voulez vraiment vivre Christ, le fait que vous viviez dans votre moi ou en esprit ne peut pas vous être indifférent. Vous ne pourrez pas continuer à aimer la vie de votre âme. N'avez-vous vraiment aucune crainte de devoir un jour comparaître devant le tribunal de Christ ? Paul disait : « Mourir m'est un gain. » C'est seulement lorsque nous nous exercerons constamment à vivre Christ que nous n'aurons aucune crainte de mourir et que nous pourrons dire que mourir est pour nous un gain. Si vous craignez le tribunal de Christ, alors commencez maintenant à travailler à votre propre salut ! Si nous voulons dire comme Paul : « Pour moi, vivre, c'est Christ », nous avons besoin d'un tel salut. Rejetez la passivité, n'extériorisez pas votre moi en disant : « C'est ce que je suis, je n'y peux rien. » Une telle chose n'est pas écrite dans la Parole, car rien n'est impossible à Dieu. Atteindre ce but dépend en fin de compte de vous, car à Dieu toutes choses sont possibles (Marc 10:27). Si Dieu se tient à vos côtés et qu'il est prêt à vous aider, n'est-ce pas tout à fait possible pour vous de travailler à votre salut ? Comment pouvez-vous encore dire : « Je suis trop faible, ma chair est faible, je ne peux pas abandonner ceci ou cela » ? Prenez garde de ne pas passer à côté de votre propre salut.

Notre salut n'est pas une chose simple, nous ne le mettons pas en œuvre d'un jour à l'autre. C'est une autre sorte de salut que celui que le Seigneur a accompli pour nous à la croix. Notre salut se produit chaque jour, en ce que nous gagnons Christ. Ce salut implique quelques efforts de notre part, mais cela en vaut la peine ! Ne réfléchissez pas trop à votre faiblesse, demandez au Seigneur qu'il vous aide dans vos efforts. Pratiquez vos exercices, condamnez votre moi, dites au Seigneur, puisqu'il vit en vous, que vous voulez à présent vivre par lui ; résistez au diable et il fuira loin de vous (Jacq. 4 :7). Dites à votre chair que vous ne voulez plus l'écouter et que vous êtes déjà crucifiés. Le Seigneur va vous écouter et travailler avec vous à votre salut.