Plus loin dans Esaïe 7, aux versets 15-16, nous lisons : « Il mangera de la crème et du miel, jusqu’à ce qu’il sache rejeter le mal et choisir le bien. Mais avant que l’enfant sache rejeter le mal et choisir le bien, le pays dont tu crains les deux rois sera abandonné. » Pour comprendre ce verset, nous avons besoin de lire le chapitre 7 en entier. Les gens vivaient en ce temps-là dans une situation difficile, il n’y avait plus grand-chose à manger ; il n’y avait presque plus de bétail, il ne restait guère que de la graisse et du miel en quantité suffisante. Avec ce signe, Dieu annonce la naissance de Jésus-Christ d’une vierge, environ 700 ans plus tard, à Bethléhem. C’est vraiment un grand miracle !
Dans les versets qui suivent, Dieu révèle aussi qu’Achaz et son peuple vont être jugés bientôt. Cela s’est produit très rapidement, peu après la naissance de l’enfant, le fils d’Esaïe, Maher-Schalal-Chasch-Baz (cf. Es. 8:3).
Dieu utilise ici Esaïe et ses deux enfants comme un merveilleux signe, avec deux aspects : d’une part, l’aspect immédiat accompli du temps d’Esaïe, et d’autre part, l’annonce de la venue du Messie et du jugement à la fin de la grande tribulation.
Peu après que Dieu ait annoncé son intervention à Achaz au chapitre 7, la femme d’Esaïe (qui était prophétesse) lui enfanta un fils, qui reçut le nom de Maher-Schalal-Chasch-Baz (Es. 8:1-4), un nom qui veut dire « qu’on se hâte de piller » et « qu’on se précipite sur le butin ». Cela signifiait qu’en ce temps-là le roi d’Assyrie allait venir très rapidement et anéantir Retsin et Pekach, les rois de la Syrie et d’Israël qui menaçaient Juda, et que Dieu allait combattre pour son peuple et le sauver. Rappelez-vous que le nom d’Esaïe veut dire « L’Eternel sauve » une signification proche de Jeschua : « l’Eternel, notre salut » ; les deux noms sont apparentés. En fait, le livre d’Esaïe parle de notre merveilleux Dieu qui est notre salut.