Samedi 28 septembre

Lecture: Psaumes 137; 2 Corinthiens 8

« Si je t’oublie Jérusalem, que ma droite m’oublie ! Que ma langue s’attache à mon palais, si je ne me souviens de toi, si je ne fais de Jérusalem le principal sujet de ma joie »
(Psaume 137 :5-6)

Le Psaume 136 nous montre que tout vient de la miséricorde du Seigneur et que nous pouvons en tout temps revenir à lui. Toutefois, le Psaume 137 nous sert d’avertissement ! Si nous endurcissons notre cœur, pour finir, Dieu devra envoyer son jugement et nous conduire en captivité. C’est ce qui est arrivé au peuple de Dieu qui n’avait pas répondu aux nombreuses exhortations du Seigneur. Dieu avait fini par envoyer le roi de Babylone pour détruire Jérusalem et emmener en captivité le peuple à Babylone.

Assis sur les bords des fleuves de Babylone, le peuple ne pouvait que pleurer en se souvenant de Sion (v. 1). On leur demandait des chants, des cantiques de Sion, mais ils ne pouvaient chanter ces cantiques dans une terre étrangère (v. 3-4).

L’Eglise doit être aujourd’hui la réalité de la montagne de Sion, de la Jérusalem céleste (Héb. 12 :22), le lieu où le Seigneur demeure et où il est Roi ! Ne laissons pas autre chose devenir le principal sujet de notre joie, sinon nous serons conduits en captivité  à Babylone ! Elevons Christ comme notre seul Roi dans notre vie journalière, louons-le pour sa miséricorde qui dure à toujours et lorsque nous nous rassemblons, chantons les cantiques de Sion et couronnons-le comme unique Roi dans l’Eglise !