Après avoir parlé de l’intervention de Dieu pour son peuple, Esaïe mentionne un événement qui révèle son soin pour le roi Ezéchias. Il est malade à la mort et Esaïe le lui annonce (v. 1). Ezéchias prie alors à l’Eternel, en lui rappelant qu’il a marché devant sa face avec fidélité et intégrité de cœur, en faisant ce qui était bien à ses yeux. Puissions-nous tous avoir un tel témoignage ! Le Seigneur répond favorablement à sa prière. Cela nous montre que Dieu peut changer d’avis suite à nos prières. C’est aussi ce que Moïse avait expérimenté.
Dieu lui donne un signe pour qu’il soit sûr qu’il accomplira sa parole : il fait reculer de dix degrés en arrière l’ombre sur le cadran solaire. Dieu lui accorde ainsi une prolongation de vie de quinze années. Dans le cantique qu’il compose, Ezéchias exprime son ressenti lorsqu’il apprend qu’il est malade à la mort : « Je sens le fil de ma vie coupé comme par un tisserand qui me retrancherait de sa trame ». Notre vie tient à un fil et celui-ci peut se couper très rapidement ! Il exprime ensuite sa résolution après avoir appris l’exaucement de sa prière : « Je marcherai humblement jusqu’au terme de mes années… Nous ferons résonner les cordes de nos instruments, tous les jours de notre vie, dans la maison de Dieu » (v. 15). Si nous apprenons que le Seigneur nous accorde un sursis d’une quinzaine d’années, comment allons-nous réagir ? Quelle sera notre résolution ? Allons-nous marcher humblement devant lui jusqu’à la fin de notre vie et venir le louer fidèlement et régulièrement dans sa maison ?