La sixième vision concerne un rouleau de manuscrits qui vole et qui va trouver la maison du voleur et de celui qui ne dit pas la vérité. La malédiction entre alors dans la maison du coupable. Cela nous montre que dans l’œuvre de restauration du Seigneur, non seulement les conducteurs jouent un rôle crucial, mais tous les croyants doivent laisser le Seigneur briller dans leur cœur pour traiter toute forme d’injustice, qu’il s’agisse d’un vol (on peut dérober à quelqu’un sa crédibilité en le dénigrant auprès d’autres croyants) ou qu’il s’agisse de pécher par la langue : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais s’il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l’édification et communique une grâce à ceux qui l’entendent » (Eph. 4 :29). Nos paroles peuvent causer des dommages considérables « comme un petit feu peut embraser une grande forêt » (Jacq. 3 :5). Laissons le Seigneur nous sonder et juger en nous tout ce qu’il désapprouve, avant que la malédiction ne doive pénétrer dans notre « maison… et qu’elle la consume » (Zach. 5 :4).
La septième vision concerne « une femme assise au milieu de l’épha » (v. 7) et qui doit être emportée « dans le pays de Schinear » (v. 11), c’est-à-dire à Babylone.
Pendant leur captivité à Babylone, les Juifs avaient appris le métier de commerçant. Tout aspect d’iniquité lié à leur métier ou à leur manière de vivre devait être éliminé d’Israël et renvoyé à son pays d’origine : la Babylonie !