Mercredi 08 janvier

Lecture: 1 Jean 5

Toute la vérité de l’Evangile nous est déjà révélée dans l’exemple d’Abraham, le père de la foi.

"Le Dieu de gloire apparut à notre père Abraham, lorsqu’il était en Mésopotamie, avant qu’il s’établisse à Charan; et il lui dit: Quitte ton pays et ta famille, et va dans le pays que je te montrerai" (Actes 7:2-3).

"Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi" (Gen. 12:2-3).

Paul s’est référé à l’expérience d’Abraham lorsqu’il défendait la vérité de l’Evangile devant les Galates. Le Dieu de gloire était apparu à Abraham et l’avait appelé à laisser son entourage et ses relations, tout en lui promettant une bénédiction extrêmement grande. Le Seigneur est apparu de la même manière à Paul lors de sa conversion; il l’a appelé à laisser son ancien environnement et son ancienne manière de vivre, tout en le bénissant avec une nouvelle vie et avec l’héritage qui lui est associé. En conséquence, l’apparition de Dieu, l’appel et la promesse qui lui est associée sont également le contenu de l’Evangile que Paul prêchait. Cet Evangile englobe bien plus que le seul pardon des péchés, car le cœur même de l’Evangile est la bénédiction de l’Esprit qui avait été promis, ainsi que l’héritage.

La promesse de recevoir la bénédiction pour devenir héritiers du monde
(Gal. 3:8, 14, 16; Gen. 12:2-3; 15:4-6; Rom. 4:13; Héb. 1:2)

Par la foi, nous sommes devenus des fils de Dieu et donc aussi ses héritiers. Dieu avait promis à Abraham une postérité aussi nombreuse que les étoiles du ciel. Toutes les nations seraient bénies en lui, et cette bénédiction s’est finalement réalisée pour nous en Jésus-Christ. Nous avons reçu l’Esprit qui avait été promis (Gal. 3:2, 14) ainsi que la promesse d’hériter du monde (Rom. 4:13). Cette idée que nous hériterons un jour du monde et des nations dépasse notre imagination. Le temps de prendre possession de notre héritage physique n’est pas encore venu, mais un jour, nous posséderons la terre entière. Aujourd’hui cependant, il s’agit de jouir de notre héritage spirituel et céleste, et celui-ci est bien plus précieux que tous les biens matériels.

En écrivant l’Epître aux Galates, Paul avait en vue la bénédiction de l’héritage promis, dans ce siècle et dans le siècle à venir. Il a en vue non pas la justification par la foi, mais l’héritage, car les Galates risquaient de mettre en jeu le leur, parce qu’ils se tournaient de nouveau vers la loi.

Le Seigneur aimerait nous ouvrir les yeux sur l’importance de l’héritage. Si nous ne connaissons pas notre héritage, nous ne pourrons pas l’apprécier. Et c’est seulement en nous occupant aujourd’hui de notre héritage spirituel, en apprenant à l’appliquer et à l’administrer, que nous serons en mesure de gérer l’héritage encore plus grand que le Seigneur nous réserve à son retour.