Vendredi 03 juin

Lecture: Apocalypse 4

Les offrandes sont présentes du début à la fin de la Bible

Certains penseront peut-être que 1 Pierre 2:5 n’est qu’un verset isolé. Mais avons-nous besoin de centaines de versets pour être convaincus ? Un verset ne suffit-il pas ? Ce verset est également la Parole de Dieu. Ainsi, pourquoi Pierre n’a-t-il pas développé cette question davantage ? Tout simplement parce que les détails se trouvent dans sept chapitres au début du livre du Lévitique. Il nous faut donc revenir à ce livre pour saisir pleinement 1 Pierre 2:5. Pensez-vous que ce ne soit pas important ? Dites-le donc à Pierre ! Sa réponse sera simple, et il vous conseillera de relire Lévitique 1 à 7.

Nous retrouvons les offrandes de la Genèse à Malachie. En fait, elles ont déjà commencé avec Abel, le premier qui ait apporté une offrande agréable à Dieu dans la Bible, car il s’agit de la première chose que Dieu a ordonnée aux hommes après la chute. En réalité, Dieu avait déjà montré de quelle manière on devait lui apporter une telle offrande, en revêtant Adam et Eve de peaux de bête provenant certainement d’un agneau sacrifié. C’est le chemin de Dieu ; il désire recevoir ces merveilleuses offrandes.

En fait, nous voyons deux sortes d’offrandes, apportées par deux hommes différents. Abel a apporté le produit de son troupeau, un agneau. Caïn, au contraire, a apporté des fruits de la terre, mais son offrande était sans effusion de sang. Or, « sans effusion de sang il n'y a pas de pardon » (Héb. 9:22), aussi Dieu n’a-t-il pas accepté cette offrande. Nous devons apporter à Dieu ce qui lui est agréable ! Ce même principe se retrouve aussi dans 3 Jean 9 à 12, où sont mentionnés deux hommes, Diotrèphe et Démétrius, dont le service de l’un - Démétrius - plaisait à Dieu, mais celui de l’autre - Diotrèphe – lui déplaisait. Abel et Caïn nous montrent ce même principe. Nous devons apprendre à offrir Christ comme notre sacrifice spirituel ! C’est pourquoi Pierre ajoute ces mots : « agréables à Dieu par Jésus-Christ » (1 Pie. 2:5). Christ est la réalité de toutes les offrandes.

Et qu’en est-il du reste de l’Ancien Testament ? Noé a offert des offrandes à Dieu, Abraham, Isaac, Jacob et tout Israël également. Par la suite, les fêtes et les offrandes ont cessé, parce que le peuple offrait des sacrifices à des idoles, à des démons, comme les bouddhistes d’aujourd’hui, qui offrent des fruits à une affreuse idole. C’est pourquoi Dieu dit dans Malachie, à la fin de l’Ancien Testament : « Un homme trompe-t-il Dieu ? Car vous me trompez (ou : vous me volez), et vous dites : En quoi t'avons-nous trompé ? Dans les dîmes et les offrandes » (Mal. 3:8). Dieu a dû dire à son peuple : « Vous me volez, parce que vous ne m’avez pas apporté les offrandes qui m’appartiennent, ni mes holocaustes, ni mes offrandes de fleur de farine, ni mes dîmes. » Avez-vous déjà pensé au fait que vous trompez et volez Dieu, si vous ne lui apportez pas ce qui lui revient ?

Le dernier livre de cette première partie des Ecritures parle des offrandes : « Un homme trompe-t-il Dieu ? Car vous me trompez, et vous dites : En quoi t'avons-nous trompé ? Dans les dîmes et les offrandes. Vous êtes frappés par la malédiction, et vous me trompez, la nation tout entière ! Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, afin qu'il y ait de la nourriture dans ma maison ; mettez-moi de la sorte à l'épreuve, dit l'Eternel des armées, et vous verrez si je n'ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance » (Mal. 3:8-10). Aviez-vous déjà lu qu’on peut tromper (ou voler) Dieu ? C’est une chose sérieuse. La nation tout entière d’Israël trompait Dieu dans les offrandes. Et qu’en est-il de nous aujourd’hui ? Des chrétiens peuvent être des « voleurs spirituels » et voler Dieu. Ne pensons pas que c’est seulement une affaire de l’Ancien Testament et que cela ne nous concerne plus.