Vendredi 14 avril

Lecture: Esaïe 14; Marc 8

Nul ne cherche Dieu

« Il n'en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul; leur gosier est un sépulcre ouvert; ils se servent de leur langue pour tromper; ils ont sous leurs lèvres un venin d'aspic; leur bouche est pleine de malédiction et d'amertume; ils ont les pieds légers pour répandre le sang; la destruction et le malheur sont sur leur route; ils ne connaissent pas le chemin de la paix; la crainte de Dieu n'est pas devant leurs yeux. Or, nous savons que tout ce que dit la loi, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit reconnu coupable devant Dieu. Car personne ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi, puisque c'est par la loi que vient la connaissance du péché » (Rom. 3:12-20).

Frères et sœurs, le Seigneur doit ouvrir nos yeux, non seulement par rapport aux autres personnes, mais déjà pour ce qui nous concerne. Aucune chair ne peut plaire à Dieu. Quand il est question du dessein de Dieu, il s'avère qu'il n'y en a aucun, pas même un seul, qui cherche Dieu.

D'une part, la vie de l'Eglise est ouverte à tous mais, d’autre part, le chemin de l'Eglise est très étroit. Nous dirons: « Alléluia, je suis pour Dieu », mais si nous nous apercevons que le chemin devient plus resserré, nous dirons aussi: « Cela ne peut être de Dieu. Dieu est amour, pourquoi êtes-vous si étroits? ». Notre moi – même notre bonne chair religieuse – n'est pas pour Dieu! Je dois souvent m'humilier devant le Seigneur et lui dire: « Seigneur, sois-moi miséricordieux, je ne suis pas pour toi ».

Plus nous croîtrons dans la vie et expérimenterons Christ, plus nous réaliserons que notre problème ne réside pas seulement dans le péché, mais aussi dans le fait que nous ne sommes pas pour Dieu. Nous ne servons que lorsque nous en avons le temps ou l'envie, dans la mesure où ce service nous plaît, si nous sommes reconnus ou, pour le moins, remerciés.