Samedi 15 avril

Lecture: Esaïe 15; Marc 9

Il n'en est aucun qui fasse le bien

Alors que les Juifs religieux de l'époque servaient dans le temple avec zèle, le Seigneur est venu et a révélé ce qui se trouvait en fait dans leur cœur. Il a mis en lumière leur véritable état. Si nous ne saisissons pas cela, il n'est pas nécessaire que nous parlions davantage de l'holocauste.

Ne pensons pas que Dieu va déjà accepter une bonne intention. Il se trouve tellement de « bonnes » personnes sur cette terre mais, aussi bien pour les bonnes que pour les mauvaises, il est dit: « Il n'y a pas un seul juste... il n'y en a pas un qui fasse le bien, pas même un seul. »

Ni les Juifs religieux, ni les païens ne sont pour Dieu et ne le cherchent. Pensez-vous que tous ceux qui étudient la théologie sont pour Dieu? Même si j'ai un désir de servir Dieu, cela ne veut pas dire encore que je suis pour Dieu. J'espère que, parmi nous, nous ayons dans nos cœurs le désir de servir notre Dieu et de pouvoir déclarer au Père: « Père, j'aimerais te servir ». Cela est juste et aussi normal pour nous croyants. Ne méprisons surtout pas ce désir. Mais, si nous nous mettons à servir Dieu, nous allons bien vite reconnaître que nous ne sommes pas autant pour Dieu que nous le pensions. Et, si un test survient un beau jour, ce qui est véritablement dans notre cœur sera révélé.

Tant qu'un frère est célibataire, il est peut-être consacré pour le Seigneur. Il vit modestement en colocation et il dort sur un matelas, à même le sol. Puis, un jour, il se marie. Il a soudainement besoin de tellement de choses, il doit travailler beaucoup afin d'économiser en vue d'acheter un logement. Progressivement, sa consécration pour Christ et l’Eglise va se trouver réduite. Finalement, il ne va plus rester grand-chose pour le Seigneur. Qu'il n'en soit pas ainsi pour nous.

Comprenez-moi bien, je n'ai pas l'intention de dire que nous ne devons plus nous préoccuper de notre famille. Mais, par cet exemple, j'aimerais montrer que nous ne sommes pas pour Dieu. C'est notre problème majeur et cela constitue aussi une grande perte pour Dieu, qui a créé les hommes pour lui. Les hommes n'ont pas été créés pour eux-mêmes, mais pour Dieu. Nous lui sommes redevables.

Le troisième chapitre de l'Epître aux Romains nous montre que vraiment personne n'est pour Dieu, qu'aucun n'est juste et ne cherche Dieu ni ne suit le chemin de la paix. Finalement, l'homme n'a pas la crainte de Dieu devant ses yeux.

Chacun suit son chemin et fait ses propres affaires, même lorsqu'il s'agit du service pour le Seigneur. Si tous les croyants servaient Dieu, pourquoi donc y a-t-il tant de divisions, d'opinions et de querelles? Y a-t-il donc tellement de manières de servir Dieu pour que chacun puisse agir comme il lui semble bon? Cela est-il logique, raisonnable? Est-ce bien juste?

Chacun aimerait faire quelque chose pour Dieu, mais seulement selon son propre chemin et sa manière de voir les choses. Nous dirons: « Cela me réjouit de faire cela; c'est ma mission. Pourquoi donc n'es-tu pas d'accord avec cela? » En réalité, nous suivons notre propre intérêt et nous servons selon notre chemin. En fin de compte, tout n'est que pour nous. A la fin, nous pourrons voir le fruit: la division. Cela pose un problème pour Dieu. Dieu ne désire pas seulement que nous servions et proclamions: que nous sommes pour lui. La preuve que nous sommes pour Dieu, c'est une totale obéissance.