Mardi 31 octobre

Lecture: Jonas 3; 1 Jean 5

La réaction de Dieu face à la condition déchue de son peuple

Notre manière de nous représenter Dieu doit changer ! Nous pensons qu’il est tellement aimant, qu’il ne se fâche jamais, qu’il est tolérant et accepte tout. Pour nous, Dieu est amour, rien qu’amour. Mais la Bible parle aussi de la colère de Dieu. Ne croyez-vous pas en cela ? La colère de Dieu est aussi grande que son amour ! N’attendez pas qu’il manifeste sa colère. Dans Esaïe, nous voyons que sa colère va si loin qu’à la fin, presque tout est dévasté.

Lisons les versets 10 à 15 d’Esaïe 1. Nous devrions lire la Parole lentement, afin qu’elle nous impressionne profondément et que l’Esprit puisse écrire ces paroles sur notre coeur. Si nous lisons trop vite, nous ne laissons même pas au Saint-Esprit le temps d’écrire la première phrase que nous sommes déjà arrivés à la dernière ! « Ecoutez la parole de l’Eternel, chefs de Sodome ! Prête l’oreille à la loi de notre Dieu, peuple de Gomorrhe ! Que m’importe la multitude de vos sacrifices ? dit l’Eternel. Je suis rassasié des holocaustes de béliers et de la graisse des veaux; je ne prends point plaisir au sang des taureaux, des brebis et des boucs. Quand vous venez vous présenter devant moi, qui vous demande de souiller mes parvis ? Cessez d’apporter de vaines offrandes : j’ai en horreur l’encens, les nouvelles lunes, les sabbats et les assemblées; je ne puis voir le crime s’associer aux solennités. Mon âme hait vos nouvelles lunes et vos fêtes ; elles me sont à charge ; je suis las de les supporter. Quand vous étendez vos mains, je détourne de vous mes yeux ; quand vous multipliez les prières, je n’écoute pas : vos mains sont pleines de sang » (Es. 1:10-15). Si nous sommes malades et ne nous laissons pas traiter, la maladie risque de finir par devenir incurable.