« Ainsi parle l’Eternel à son oint, à Cyrus, qu’il tient par la main… Je romprai les portes d’airain, et je briserai les verrous de fer… afin que tu saches que je suis l’Eternel qui t’appelle par ton nom » (v. 1-3). Il s’agit probablement des portes des murailles de Babylone que Cyrus franchit sans difficulté. Les portes intérieures, situées entre le fleuve et la ville, étaient restées ouvertes, de même que celles du palais. Le Seigneur suscita Cyrus en l’appelant par son nom alors même que ce dernier n’avait aucune relation personnelle avec lui. Dieu voulait faire comprendre à Cyrus que c’était lui qui lui accordait la victoire. D’après l’historien juif Flavius Josèphe, Daniel fit connaître à Cyrus la prophétie d’Esaïe (Esd. 1 :1-4).
Les Juifs ne devaient pas contester avec Dieu à propos de ses plans de permettre leur restauration par l’intermédiaire d’un roi païen : « L’argile dit-elle à celui qui la façonne : Que fais-tu ? » (v. 9). « C’est moi qui ai suscité Cyrus dans ma justice, et j’aplanirai toutes ses voies ; il rebâtira ma ville, et libérera mes captifs, sans rançon ni présents, dit l’Eternel des armées » (v. 13). Dieu a tout sous contrôle, mais il est un Dieu qui se cache (v. 15).
Les fabricants d’idoles sont tous honteux et confus (v. 16). « Ils n’ont point d’intelligence ceux qui portent leur idole de bois, et qui invoquent un dieu incapable de sauver » (v 20). Dans le millénium, toutes les nations fléchiront le genou devant lui (v. 23). Aujourd’hui déjà, nous fléchissons le genou devant lui et confessons que Jésus-Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père (Phil. 2 :9-10).