Le prophète Esaïe dépeint Babylone sous les traits d’une princesse. Elle se retrouvera dans la poussière et subira une humiliation totale, « sans trône » (v. 1), étant donné que son trône aura été pris par la Perse. Elle deviendra une femme forcée de revêtir une tenue d’esclave. Elle sera condamnée à devenir une esclave, elle qui avait déclaré avec orgueil : « Moi, et rien que moi » (v. 8). Quel avertissement pour nous : si nous laissons notre moi s’élever, nous serons aussi abaissés ! Le Seigneur permet que nous passions par certaines situations afin d’exposer notre moi et de nous amener à y renoncer pour suivre le Seigneur : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive » (Mat. 16 :24).
La chute de Babylone devait arriver « subitement, au même jour » (v. 9). Effectivement, la prise de la ville par Cyrus et par l’armée perse se fit en une nuit, de façon soudaine et inattendue (Dan. 5 :28, 30). Elle disait : « Personne ne me voit ! » (v. 10). Beaucoup de gens, y compris de croyants, pensent que personne ne les voit et que personne ne viendra leur demander des comptes. N’oublions pas que : « nulle créature n’est cachée devant lui, mais tout est nu et découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte » (Héb. 4 :13). La bonne nouvelle, c’est que l’Eternel est notre Rédempteur (v. 4). Il nous a rachetés dans sa miséricorde et nous pouvons nous approcher de lui avec assurance.