Mardi 14 janvier

Lecture: Esaïe 48 ; Matthieu 5

« Je te conduis dans la voie que tu dois suivre.
Oh ! si tu étais attentif à mes commandements !
Ton bien-être serait comme un fleuve »
(Esaïe 48 :17-18)

Le Seigneur s’adresse maintenant à son peuple qui porte le nom d’Israël et invoque son nom, mais sans vérité ni droiture (v. 2). Il a fait depuis longtemps les premières prédictions et elles se sont accomplies soudainement (v. 3). Il déclare à son peuple : « Sachant que tu es endurci, que ton cou est une barre de fer, et que tu as un front d’airain » (v. 4) ; « car je savais que tu serais infidèle, et que dès ta naissance tu fus appelé rebelle. A cause de mon nom, je suspends ma colère ; à cause de ma gloire, je me contiens envers toi, pour ne pas t’exterminer » (v. 8-9).

Dieu aurait pu consumer son peuple par sa colère, mais il s’est révélé comme son Dieu sauveur. Comme on ôte les scories au creuset, ainsi il fait passer son peuple au feu de l’affliction, mais il le fait pour l’amour de lui-même et il ne donnera pas sa gloire à un autre (v. 10-11). Il est le premier et le dernier et il accomplira ses prédictions, il donnera le pays à son peuple. Pour cela, il utilisera Cyrus qui exécutera son jugement sur Babylone. Il l’appelle « celui que l’Eternel aime », mais cela ne fait qu’illustrer le vrai Libérateur d’Israël, Jésus-Christ qui viendra « avec son Esprit » (v. 16).

L’Eternel cherche à conduire son peuple dans la voie qu’il doit suivre et lui déclare : « Oh ! si tu étais attentif à mes commandements, ton bien-être serait comme un fleuve… ta postérité serait comme le sable » (v. 18-19). Il l’exhorte à sortir de Babylone et lui annonce qu’il fera jaillir pour lui l’eau du rocher, mais tous n’allaient pas répondre pas à son appel et il n’y aurait point de paix pour les méchants (v. 20-22).