Lundi 20 janvier

Lecture: Esaïe 54 ; Matthieu 11

« Car ton créateur est ton époux…
avec un amour éternel j’aurai compassion de toi
Quand les montagnes s’éloigneraient, quand les collines chancelleraient, mon amour ne s’éloignera point de toi »
(Esaïe 54 :5, 8, 10)

« Réjouis-toi, stérile, toi qui n’enfantes plus ! Fais éclater ton allégresse et ta joie, toi qui n’as plus de douleurs ! Car les fils de la délaissée seront plus nombreux que les fils de celle qui est mariée, dit l’Eternel » (v. 1). Dans son exil et sa dispersion, Israël allait être réduit à rien, méprisé, incapable d’avoir des enfants. Mais cette situation n’allait pas durer toujours. Dieu avait dû délaisser son peuple à cause de son infidélité, mais il la rappellerait, comme une épouse de la jeunesse qui a été répudiée (v. 6).

Elle devrait élargir l’espace de sa tente et allonger les cordages car elle aura besoin de place pour ses nombreux enfants. Elle se répandra à gauche et à droite (v. 2). Elle pourra oublier la honte de sa jeunesse (le temps de la captivité en Egypte) et l’opprobre de son veuvage (l’exil à Babylone) (v. 4), car son Créateur reste son Epoux et son Rédempteur (v. 5). Quelques instants, il l’avait abandonnée, mais avec une grande affection, il l’accueillerait à nouveau (v. 7). « Dans un instant de colère, je t’avais un moment dérobé ma face, mais avec un amour éternel j’aurai compassion de toi » (v. 8).

Quand les montagnes s’éloigneraient, son amour ne s’éloignera point de son peuple. Au début du millénium, la topographie changera (voir Ez. 38 :20), mais son amour pour son peuple ne s’éloignera point de lui. Nous n’avons rien à craindre (Es. 54 :14). Si nous gardons notre premier amour pour le Seigneur, nous pouvons avoir l’assurance que toute langue qui s’élèvera contre nous sera condamnée (v. 15-17).