La force du Seigneur est plus que suffisante pour apporter la délivrance de son peuple. Son oreille est attentive à l’appel des personnes repentantes (58 :9). En revanche, si on dit des faussetés et si on couve des œufs de basilic, il en sort une vipère (v. 5). Les justifications et les œuvres de l’homme naturel sont semblables à des toiles d’araignée. Elles n’ont aucune force spirituelle et sont trop fines pour servir de vêtement (v. 4-6).
« Leurs pensées sont des pensées d’iniquité, le ravage et la ruine sont sur leur route. Ils ne connaissent pas le chemin de la paix » (v. 7-8). Ce sont de tels crimes qui empêchent le Seigneur de répondre aux prières de son peuple (v. 2-3). Au lieu d’expérimenter la lumière, voici les ténèbres (v. 9). « Au milieu de l’abondance nous ressemblons à des morts » (v. 10). « La délivrance s’est retirée… » (v.14). « L’Eternel voit, d’un regard indigné qu’il n’y a plus de droiture. Il voit qu’il n’y a pas un homme, Il s’étonne de ce que personne n’intercède » (v. 15-16).
Comme l’Eternel est conscient de la condition tragique de son peuple, il se charge lui-même d’intervenir par son Serviteur qui va se revêtir de la justice comme d’une cuirasse et mettre sur sa tête le casque du salut (v. 17). Puissions-nous apprendre à intercéder fidèlement afin que le Seigneur remporte déjà aujourd’hui des victoires. A la fin de cet âge, il reviendra se venger de ses ennemis (v. 18-19). Il viendra comme Rédempteur pour ceux de Jacob qui se convertiront de leurs péchés (v. 20-21). C’est le caractère inaltérable de cette promesse qui avait donné à Paul l’assurance du salut à venir de ses concitoyens (Rom. 11 :26-27).