Naturellement, quand on regarde le côté gauche d’un chérubin, on voit la face d’un bœuf - un animal qui, dans la Bible, représente la force de servir, une vie de service. Nous avons aussi besoin de cette face. Nous ne pouvons pas n’avoir qu’une seule face et chercher à éviter le service ! Devant, on voit la face d’un homme, mais à gauche, la face d’un bœuf.
Il y a tant à faire dans l’Eglise ! Si nous avons la face d’un bœuf, nous sommes en tout temps prêts à servir, partout où c’est nécessaire. Pour cela, il faut de la force : un chat n’est pas capable de porter un joug et de tirer la charrue dans un champ. Pour servir, il nous faut avoir la face d’un bœuf. Le Seigneur n’est pas venu pour être servi, mais pour servir (Marc 10:45). Trop souvent, nous voulons être servis ; nous nous plaignons que les frères ne font rien pour nous. Pourquoi ne voulons-nous pas servir les autres, plutôt que de réclamer qu’ils nous servent ? Le Seigneur Jésus ne servait-il pas partout où il allait ? Il ne servait pas pour être célèbre, il ne réclamait même pas un remerciement. Il servait par amour et par compassion, parce qu’il voyait la détresse. Celui qui sert dans l’Eglise voit des besoins partout. Celui qui ne tient pas à servir ne voit pas la poussière, ni la nécessité de passer l’aspirateur. Un serviteur voit partout les besoins. Parfois, les saints ont tellement de besoins, et nous ne les voyons pas ; nous y sommes indifférents. Comment le Seigneur pourvoira-t-il, si ce n’est par toi ?
L’expérience des quatre êtres vivants est très importante. Il n’y a pas qu’un seul être vivant, ni même seulement deux ou trois. Il est très important que nous agissions toujours ensemble, dans l’unité. Malheureusement, les chrétiens ont de la peine à être un.
Dans la vision de la gloire de Dieu, les chérubins ne sont pas indépendants les uns des autres, même si chacun a des ailes et se déplace comme la foudre. Cela ne dépend pas de nos capacités. Tu peux être très compétent, mais être individualiste. Mais dans leur déplacement, les quatre êtres vivants touchent les ailes des autres. Vous déplacez-vous seuls ? Deux ailes sont souvent synonymes de liberté (comme dans l’expression voler de ses propres ailes). Mais les quatre êtres vivants ont des ailes jointes les unes aux autres. Essaie donc de voler seul ! Ils ne sont pas indépendants les uns des autres.
Cette vision des quatre êtres vivants est importante pour la gloire de Dieu. Si nous voyons cela, ce sera un grand gain. S’il existe parmi les anges une telle collaboration dans l’unité et en parfaite harmonie, combien plus celle-ci est nécessaire dans l’Eglise ; le principe est le même. Nous n’avons pas encore atteint cela ! Tout dépend de cette vie merveilleuse, et non d’un coordinateur qui donne ses ordres. Nous y avons déjà goûté, mais cela doit encore être conduit à la perfection, ce qui n’est pas possible sans cette merveilleuse vision.