Mercredi 19 février

Lecture: Proverbes 17

Le passage sur la foi d’Hébreux 11 commence en disant que Dieu a « appelé en existence » tout l’univers par sa parole : « C’est par la foi que nous reconnaissons que l’univers a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu’on voit n’a pas été fait de choses visibles » (Héb. 11 :3). Les apôtres connaissaient véritablement le Tout-Puissant, le Dieu trinitaire, Elohim (pluriel), qui opérait déjà dans la Genèse en tant que l’Esprit. Cet Elohim est aujourd’hui notre héritage ! Qui d’entre nous peut mesurer la grandeur du Dieu trinitaire, « l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui » (Col. 1 :15-17). Le grand Créateur, le Dieu trinitaire, Elohim, est aujourd’hui notre Dieu et notre héritage. Parce que nous ne le connaissons pas encore en tant que tel, nos problèmes nous paraissent parfois si insurmontables. Or Dieu est capable de faire infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons (Eph. 3 :20).

Même après que Dieu fut obligé de juger la création tout entière, dans sa colère causée par la rébellion de Satan, il la restaura néanmoins en six jours (Genèse 1). Comme notre Dieu est donc grand ! Ne croyez-vous pas qu’il soit capable, lui l’Architecte et le Constructeur, d’éliminer tout dommage et de restaurer tout ce qu’il a créé, y compris nous-mêmes ? Et celui-là est mon Dieu. Il ne peut pas nous donner plus que sa Personne même.

L’homme Jésus-Christ était un avec son Dieu et Père. Après sa résurrection, il dit à Marie : « Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu » (Jean 20 :17b). Et les apôtres, dans le Nouveau Testament, priaient le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ (1 Pie. 1 :3 ; Eph. 1 :3).

Quand le Seigneur vivait ici-bas, il ne connaissait pas de problème insoluble. Personne ne pouvait le tuer contre son gré (Luc 4 :28-30), rien ne lui était caché, pas même les pensées des hommes (Luc 5 :22 ; Mat. 9 :4). Il a marché sur la mer, il a commandé au vent et à la mer, et ils lui ont obéi (Mat. 8 :23-27). Il lui suffisait de dire un mot, et la chose arrivait (Mat. 8 :8). Même la mort ne pouvait pas l’arrêter. Le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ était son Dieu.

Ce Dieu est-il aussi ton Dieu ? Vers qui viens-tu avec tes problèmes ? Le meilleur conseiller, celui qui peut vraiment t’aider, c’est notre Dieu : « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ » (Phil. 4 :19). Le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ est aussi notre Dieu aujourd’hui. Nous ne pouvons que lui rendre grâces pour cela.

L’exemple de Jonathan

Quand nous goûtons combien le Seigneur est bon, nous sommes éclairés intérieurement. Considérons l’exemple de Jonathan dans 1 Samuel 14 :24-31. Il est rapporté dans ce passage comment le roi Saül interdit au peuple de prendre de la nourriture et comment ils s’affaiblirent tous : « Jonathan ignorait le serment que son père avait fait faire au peuple ; il avança le bout du bâton qu’il avait à la main, le plongea dans un rayon de miel, et ramena la main à la bouche ; et ses yeux furent éclaircis » (v. 27). Quelle folie de la part de Saül d’interdire à son peuple de manger !

Lorsque nous mangeons la Parole de Dieu, nous expérimentons le même effet que Jonathan, quand il eut mangé le miel : nous sommes fortifiés, rafraîchis et éclairés. Quiconque a de la peine à manger la Parole doit se laisser attirer par la douceur de son goût.