Dimanche 02 février

Lecture: Apocalypse 22

Le Dieu de la consolation

Paul connaissait le Dieu de tout encouragement et aussi le Dieu de toute consolation : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que par la consolation dont nous sommes l’objet de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans l’affliction ! » (2 Cor. 1 :3-4). Dans la seconde Epître aux Corinthiens, Paul n’énumère pas le nombre de fois où son Dieu l’a délivré de situations difficiles, mais il témoigne de son expérience du Dieu de toute consolation, au sein même de ses tribulations.

En connaissant ce Dieu comme notre héritage, notre manière de prier changera. Au lieu de l’implorer seulement pour la délivrance, nous pourrons soudain lui rendre grâces : « Alléluia, Père, tu es le Dieu de tout encouragement, tu es ma consolation, tu es ma force et ma persévérance ; et dans tous ces déboires, tu es même ma paix, ma joie et mon espérance ! »

Le Dieu de l’espérance et de la paix

« Que le Dieu de l’espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, pour que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit » (Rom. 15 :13).

Comment pourrions-nous expérimenter le Dieu de l’espérance autrement qu’au milieu de beaucoup de situations sans espoir ? « Que le Dieu de paix soit avec vous tous ! Amen ! » (Rom. 15 :33).

Malheureusement, nous oublions constamment, et en particulier quand la situation devient difficile, que Dieu est notre héritage. Mais si nous changions notre manière de voir, si dans nos cœurs brûlait le désir de l’expérimenter, alors nous comprendrions que les difficultés qui surviennent sont de bonnes occasions d’y voir la gloire de Dieu. Au cœur du trouble, Dieu serait notre paix.

En revanche, si nous réagissons aux problèmes dans la vie de l’Eglise par des discordes, des troubles et des rumeurs, au lieu de nous adresser au Dieu de paix, il nous laissera le soin de trouver nous-mêmes la solution du problème. Mais si nous lui remettons tout, il nous conduira dans la paix.

« Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous ! » (Rom. 16 :20).

Quand l’ennemi de Dieu essaie de faire des dégâts dans la vie de l’Eglise, nous avons besoin du Dieu de paix, non pas d’un Dieu de guerre. Au lieu de discuter, fuyons vers lui ; alors quiconque amène la discorde et cause du trouble sera mis en lumière.