Plus loin, nous lisons: "il est semé infirme" (v. 43). La faiblesse est aussi un signe de la mort.
"Il ressuscite plein de force". La seule puissance qui puisse vaincre la mort, c'est la puissance de la résurrection, par laquelle Christ a été ressuscité des morts. C'est la puissance de la vie qui nous a été donnée et dont nous avons aujourd'hui besoin.
Le fait que Christ est devenu cette gerbe de prémices en résurrection n'est pas de moindre importance. Pour la première fois, de tout son être, un homme est désigné Fils de Dieu. Par sa naissance du sein de Marie, Jésus-Christ vint en tant qu'homme sur cette terre. Ce n'est qu'en résurrection qu'il fut déclaré Fils de Dieu dans son humanité. Par la résurrection, tout son être a été saturé, changé et glorifié. Il est le premier-né des morts. Sans la résurrection, il est impossible pour un homme de devenir fils de Dieu. C'est pour cela que Pierre dit que nous aussi, par la résurrection de Jésus-Christ, avons été régénérés pour une espérance vivante (1 Pie.1:3). Notre espérance vivante est l'espérance de la gloire (Col.1:27). Avons-nous tous cette espérance de la gloire, d'être un jour complètement transformés et glorifiés? Je ne suis pas entièrement convaincu que nous ayons tous cette espérance que la vie du Seigneur va nous libérer totalement de notre corruption, de notre moi et de tout élément de mort. Il ne s'agit pas ici pour nous de nous sentir misérables et de déprimer, mais de reconnaître combien la mort nous empêche d'aller de l'avant avec le Seigneur, alors même que nous le désirons. Nous parlons de la nouvelle création et du nouvel homme, mais qu'en est-il en réalité? Pourquoi cela n'est-il pas si facilement manifesté? La puissance de la mort est encore bien là et, de toute sa force, elle nous empêche de vivre par la puissance de la résurrection. Nous avons besoin de l'espérance vivante que la vie que nous avons reçue va pénétrer et saturer pleinement notre être.