Le Seigneur, en tant que Tête du Corps, est le premier-né d'entre les morts. Par conséquent, l'Eglise est aussi revenue de la mort. Si nous n'étions pas sortis de cette mort, il n'y aurait aucune espérance.
Le seul chemin, c’est que nous commencions à célébrer la fête des prémices et à apprécier la résurrection du Seigneur. Nous parlons beaucoup de l'Esprit et de la vie, mais nous devons réaliser combien la vie est étroitement reliée à la résurrection. Je ne puis parler de la vie sans prêter attention à la puissance de la résurrection. Dans l'Epître aux Philippiens, Paul dit: "afin de connaître Christ et la puissance de sa résurrection" (3:10). La résurrection ne se limite pas seulement au fait objectif que le Seigneur est ressuscité des morts. Elle doit être pour nous une expérience subjective. Si nous n'apprenons pas à célébrer cette fête de plus en plus, il n'y aura pas de chemin pour amener la nouvelle création en existence. Le Seigneur est la gerbe de prémices pour la joie et la satisfaction du Père. Aujourd'hui, le Père n'est pas encore pleinement satisfait de nous, car nous ne vivons pas encore pleinement en résurrection.
Nous ne devons pas considérer le nouvel homme comme une simple notion. Le nouvel homme est quelque chose de vrai et de réel. Il est pratique et tangible, libre de tout élément et de toute action dus à la mort. Le nouvel homme est caractérisé par l’incorruptibilité, la puissance de vie et la gloire. Il se situe dans le domaine de l'esprit, non dans celui de l'âme. Il est céleste et se comporte de manière céleste. Malheureusement, je ne peux pas si bien vous décrire ce que signifie "être céleste". Céleste est simplement céleste; terrestre est terrestre. Nos pensées et notre comportement sont naturellement marqués du sceau "terrestre". Même notre approche de la Parole de Dieu est souvent terrestre et naturelle. Chacun voit et comprend différemment, avec pour résultat la confusion. Nous avons besoin de la puissance céleste de la résurrection.