Jeudi 16 juin

Lecture: Apocalypse 17

Le serpent d’airain: en tant qu’homme, Jésus a anéanti le serpent

La Parole nous dit qu’il avait déjà préparé l’Agneau avant la fondation du monde (1 Pie. 1:19-20) ! C’est le chemin de Dieu. Selon le plan de Dieu, l’Agneau était déjà immolé dès la fondation du monde (Apoc. 13:8) !

Dieu a un plan merveilleux ; et il ne peut être vaincu par personne. Dans le fait que le serpent a réussi à séduire et à empoisonner l’homme, nous devons aussi voir l’humanité tout entière comme un tout - il n’y a en réalité que deux hommes : le premier homme, Adam, et le second Homme, Christ. Nous sommes tous en Adam ; quand Adam est tombé, nous sommes tous tombés. Ce n’est pas pour rien que le Seigneur a utilisé l’expression : « Race de vipères ». Nous avons été créés à l’image de Dieu ; mais ensuite, le péché est entré dans l’homme, et c’est ainsi que l’humanité est devenue une race de vipères.

Lorsque Jésus-Christ est venu, il a pris part à l’humanité en tant que le second Homme, et ainsi, il a porté toute l’humanité à la croix, ainsi que le poison de Satan dans notre chair. Dieu n’abandonne jamais. Il est venu en Christ pour prendre part à notre humanité. Il a vaincu et a emmené toute l’humanité à la croix ; il a crucifié le vieil homme.

Le Seigneur Jésus a utilisé l’image du serpent d’airain dans Jean 3, se référant à la rébellion des Israélites dans le désert et au jugement de Dieu par les serpents qui les mordaient, jusqu’au moment où ils se sont tournés vers Moïse, qui a crié à Dieu ; Moïse a dû faire un serpent d’airain et l’élever sur une perche, et tous ceux qui regardaient à ce serpent d’airain étaient guéris. Jésus a appliqué l’image du serpent d’airain à lui-même : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l'homme soit élevé » (Jean 3:14). Qui oserait comparer Jésus à un serpent ? Quand Jésus est venu en tant qu’homme, l’humanité était déchue. L’homme était contaminé par le serpent ; c’est la raison pour laquelle le Seigneur a dit dans Jean 8 : « Vous avez pour père le diable » (v. 44).

Le vieil homme crucifié avec Christ et le nouvel homme créé en résurrection

Ainsi, le Seigneur est venu dans une chair semblable à celle du péché : « Car, chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché » (Rom. 8:3). Comme le serpent d’airain, le Seigneur n’était que semblable au serpent, mais il n’en avait pas le poison ! Nous héritons le péché de la nature de l’homme, d’Adam ; mais Christ était la semence de la femme, né d’une vierge. De Marie, il n’a reçu que la ressemblance de la chair du péché, mais il était sans péché. A la croix, il n’a pas seulement crucifié notre vieil homme ; il y a aussi amené le serpent. Lorsqu’il a été crucifié, le serpent a été rendu impuissant : « Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même, afin que, par la mort, il rende impuissant celui qui avait la puissance de la mort, c'est-à-dire le diable » (Héb. 2:14). C’est la sagesse de Dieu ! Le Seigneur a accompli une si grande œuvre à la croix. Il n’a pas seulement ôté le péché, mais il a aussi mis fin au vieil homme et à toute l’ancienne création. Ainsi, Satan a été jugé, anéanti et détruit à la croix.