Dans cette nouvelle création, nous devons croître ; mais comment ? Il nous faut expérimenter Christ, en particulier en tant que toutes ces offrandes spirituelles. D’une part, Dieu désire que nous lui apportions les offrandes pour le réjouir ; d’autre part, il sait que nous avons besoin de tous ces aspects. C’est pourquoi il nous prescrit de lui présenter des offrandes. Si nous ne portons pas de fruit dans ce domaine, nous ne grandirons pas, ne parviendrons pas à maturité et ne pourrons pas accomplir le plan de Dieu. C’est la raison pour laquelle l’holocauste est placé en première position (Lévitique 1), puisqu’il représente le fait d’être entièrement pour la volonté de Dieu.
Si quelqu’un souhaite remettre son entreprise à son fils, il doit d’abord le former, l’exercer, afin qu’il soit capable de s’en occuper. Notre Père a une grande entreprise : nous sommes destinés à régner sur toutes choses, en particulier sur les nations. Que ferez-vous, si vous n’avez pas été préparés ? Pouvez-vous devenir ingénieur sans suivre une école ? Pour devenir un bon ingénieur, il faut certes commencer par le jardin d’enfants, mais poursuivre jusqu’à une haute école ; puis, il faut encore acquérir de l’expérience pratique. Si aujourd’hui nous n’apprenons pas du tout l’obéissance, que nous ne savons pas ce que le Père veut, mais que nous faisons ce que nous voulons, si nous suivons nos propres opinions, croyez-vous que nous serons préparés à régner, alors même que nous y sommes appelés ? Comment pourrai-je régner à sa venue, si je ne laisse pas le Seigneur régner en moi aujourd’hui ?
Comme nous avons encore la chair, nous devons apprendre à vivre en esprit, à mener une vie d’obéissance envers le Père. Beaucoup de gens disent : « Christ est ma vie », et pourtant ils se vivent eux-mêmes, sans avoir la réalité de cette affirmation. En première ligne, Christ est notre holocauste. Nous avons besoin d’avoir la pensée de Christ, qui était entièrement obéissant. Il n’a jamais vécu selon ses propres choix, peu importe combien cela pouvait être difficile. A Gethsémané, il a prié : « Mon Père, s'il est possible, que cette coupe s'éloigne de moi ! », ce qui nous montre qu’il était véritablement un homme ; sa sueur est même devenue des grumeaux de sang. Mais il a ajouté : « Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux » (Mat. 26:39). Et nous, comment prions-nous ? Nous, chrétiens, avons tellement tendance à dire que c’est trop difficile et que nous sommes trop faibles. Nous avons beaucoup d’excuses : lire la Bible ? Je ne suis pas en forme. Prier ? Après une minute, je commence à m’endormir. Nous devons nous dépouiller du vieil homme et revêtir le nouvel homme ! J’aimerais connaître la volonté du Père tout entière et être pour lui ! J’aimerais mener une vie qui lui plaise. J’aimerais voir ce qu’il fait et accomplir ses œuvres.