« Et l'affection (ou : la pensée) de la chair, c'est la mort, tandis que l'affection de l'Esprit, c'est la vie et la paix ; car l'affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu'elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu'elle ne le peut même pas. Or, ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu » (Rom. 8:6-8). C’est un état de fait : même si j’étais un homme bon, mon humanité déchue, le vieil homme, ne peut pas plaire à Dieu. Lisons encore Romains 7:15-19 : « Car je ne sais pas ce que je fais : je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais. Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne. Et maintenant ce n'est plus moi qui le fais, mais c'est le péché qui habite en moi. Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair : j'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. » Dans notre humanité déchue règnent le péché et la mort. Dans le monde, beaucoup de personnes sont bonnes, mais seulement jusqu’à un certain degré ; de toute façon, notre humanité ne peut pas plaire à Dieu, même si nous essayons. Paul était une personne dotée d’une forte volonté ; et pourtant, comme nous le voyons dans ce passage, plus il voulait accomplir la loi, plus le péché était fort en lui !
Finalement, il a abdiqué : « Misérable que je suis ! Qui me délivrera de ce corps de mort ?... » (Rom. 7:24).
Notre vieil homme ne peut pas accomplir la volonté de Dieu. Nous avons besoin d’une nouvelle humanité ! C’est pourquoi l’humanité de Jésus doit être notre nourriture. En Christ, Dieu nous a donné une nourriture spéciale ! Nous connaissons bien Jean 6:53-55 : « Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez son sang, vous n'avez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. » Au début de ce passage, le Seigneur a dit à ceux qui l’écoutaient qu’il était le pain de vie ; puis quand ils ont répondu : « Donne-nous ce pain », il a ajouté : « C’est ma chair ». Alors, tous sont partis scandalisés, trouvant cette parole trop dure (v. 60-61). Que voulait dire le Seigneur Jésus ? A la Table du Seigneur, nous brisons le pain, et Jésus a dit que ce pain était son corps (Mat. 26:26). Que signifie cela ? Quelle sorte de pain mangeons-nous donc ?
Sans l’offrande de fleur de farine, il serait difficile de le comprendre. Les trois aspects ensemble (la Table du Seigneur dans Matthieu 26, l’offrande de fleur de farine dans Lévitique 2 et le pain de vie dans Jean 6) nous montrent ce que le Seigneur entend par là. Pour savoir réellement quel est le pain que nous mangeons, nous avons besoin de réaliser que la chair et le sang de Jésus dans Jean 6 désignent son humanité et que cela correspond à l’offrande de fleur de farine.