Samedi 04 juin

Lecture: Apocalypse 5

Apporter en tout temps un sacrifice de louange

« Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c'est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom » (Héb. 13:15). Que signifie le mot « louange », ici ? Cela se limite-t-il à dire « Alléluia » ? Il se peut que nous disions Alléluia, mais que notre Alléluia soit vide. C’est pourquoi le Seigneur a dit aux scribes et aux pharisiens qu’Esaïe avait bien prophétisé sur eux en disant : « Ce peuple m'honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi » (Mat. 15:8). A quoi sert notre Alléluia, si notre cœur est éloigné du Seigneur ? Croyez-vous que Dieu s’en réjouisse, s’il n’a pas de contenu ? Et le contenu doit être la réalité de Christ dans notre vie quotidienne. Si je ne prépare rien dans ma vie de tous les jours, puis que je vienne dire au Seigneur : « Merci Seigneur pour ta mort il y a 2000 ans », c’est en quelque sorte le Jésus « historique » que je loue. Si je n’expérimente pas Christ en tant qu’offrandes dans ma vie quotidienne, alors ma louange est vide ; j’ai des lèvres, mais elles ne donnent pas de fruit.

Ce verset est une citation d’un passage d’Osée : « Apportez avec vous des paroles, et revenez à l'Eternel. Dites-lui : Pardonne toutes les iniquités, et reçois-nous favorablement ! Nous t'offrirons, au lieu de (ou : en tant que) taureaux, l'hommage de nos lèvres » (Osée 14:2). On pourrait traduire : « Nous t’offrons nos lèvres en tant que taureaux ». Avez-vous déjà pensé que vos lèvres peuvent apporter des louanges dont le contenu est la réalité d’un taureau ? Malheureusement, les paroles de nos lèvres n’ont pas toujours beaucoup de contenu.

Dans Hébreux 13, l’apôtre parle des sacrifices spirituels, et non d’une simple louange. Ce verset nous parle donc aussi d’une offrande spirituelle que nous ne devrions pas cesser d’apporter. Je me réjouis que nous ne devions plus apporter matériellement de grands taureaux aujourd’hui, car il est plus simple d’apporter un « taureau » spirituel ! Pour cela, nous avons besoin d’expérimenter Christ comme ce taureau, comme notre agneau ou notre jeune pigeon, comme la fleur de farine, comme notre offrande de paix. Ce qui est agréable à Dieu, c’est que nous venions lui offrir cette réalité. Si nous ne faisons que dire : « Louez le Seigneur », mais que ces mots ne contiennent pas de « taureau », ce n’est pas une offrande acceptable. Dieu désire que nous lui offrions un taureau en holocauste : « Père, je t’apporte Christ en tant que mon holocauste ; c’est lui que j’aimerais t’offrir. » Une telle offrande n’est pas vide, car ainsi, nos lèvres portent un fruit.

Si je veux vous offrir un verre d’eau, il faut que je commence par le remplir. De même, je ne peux pas apporter un verre vide à Dieu. Je ne peux pas me contenter de dire : « Merci, Père, parce que Christ est mort à la croix pour moi », et continuer à vivre dans mon moi. Le Père pourrait me rétorquer : « Et qu’en est-il de ton expérience de ce Christ que je t’ai donné ? Pourquoi est-ce que tu continues à vivre dans la chair ? Christ n’a-t-il pas crucifié le vieil homme ? Pourquoi vis-tu toujours dans le vieil homme ? » Je n’aurais rien à répondre à cela.

Il ne s’agit nullement de vous mettre sous pression ou de vous obliger à faire cela, mais nous devons comprendre ce que notre Père veut, ce qui lui plaît, ce qu’inclut la vraie adoration, comment nous pouvons mettre en pratique 1 Pierre 2:5 et Hébreux 13:15. Si c’est ce que vous avez dans votre cœur, alors le Saint-Esprit pourra vous aider à préparer de telles offrandes. J’ai le désir d’apprendre cela. Sans apprentissage, nous ne saurons jamais comment présenter des offrandes. Si quelqu’un n’a jamais appris à cuisiner, ce qu’il prépare à manger risque de ne pas être très bon !