Éditions «Le Fleuve de vie»
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Jeudi 27 avril

Lecture: Esaïe 27; Luc 5


Retirer la peau de l'holocauste

« Il dépouillera l'holocauste, et le coupera par morceaux » (Lév. 1:6). Avant que l'holocauste ne soit consumé, il fallait lui en retirer la peau. Qui souhaiterait être dépouillé de la sorte? Nous aimons notre peau, nous avons même une peau épaisse – chacun est pour lui-même et chacun se protège. Le Seigneur, pourtant, avant d'être sacrifié, s'est laissé dépouiller.

Nous pouvons penser que nous sommes pour Dieu, mais une situation, due par exemple à notre femme – ou à notre mari – va survenir pour nous dépouiller. Et c'est là qu'il va être révélé si nous sommes vraiment pour Dieu ou non. Souvenons-nous de ce que Pierre a dit: «Même si tu étais pour tous une occasion de chute, tu ne le seras jamais pour moi» (Mat. 26 :33). Pierre était si entier, jusqu'à ce qu’on lui demande par trois fois s’il n’était pas avec cet homme (v. 69-75) Il l’a nié deux fois et la troisième fois «il se mit à jurer: «Je ne connais pas cet homme. Aussitôt le coq chanta» (v. 74).

Si on avait demandé à Pierre s’il était pour Dieu, il aurait sans doute répondu : « Le Seigneur le sait. » Mais après une telle expérience, il a certainement reconnu en son cœur qu’il n’était pas pour Dieu et qu’il avait besoin de Christ comme son holocauste.

Quand le moment vient pour nous d'être dépouillés, nous remarquons que nous ne sommes pas pour Dieu. Dès que la situation se corse, nous ne sommes plus pour Dieu! Mais le Seigneur a accepté de se laisser dépouiller. Il n'était aucunement pour lui-même. Nous disons: « Oui, Seigneur, me voici, je suis un avec toi », mais lorsque les circonstances changent et que cela devient plus difficile, nous ne sommes pas prêts à être dépouillés. Le Seigneur s'est laissé dépouiller. Et à qui revient cette peau? Au sacrificateur qui a apporté l'holocauste. N'est-ce pas merveilleux? Si nous expérimentons le Seigneur comme notre holocauste, Il va lui-même devenir notre couverture, notre protection.

Couper l'offrande en morceaux

L'holocauste devait être coupé en morceaux: La tête, la graisse, les parties intérieures et les cuisses. Qui parmi nous souhaiterait qu'on lui coupe la tête? Personne! Par cet holocauste, nous voyons combien le Seigneur était prêt à obéir en tout temps. Dans beaucoup de situations difficiles, il s'est présenté comme quelqu'un qui était vraiment pour Dieu. Qu'il s’agisse des tentations du diable, des problèmes dus aux personnes religieuses ou même des difficultés posées par ses propres disciples, le Seigneur a toujours été prêt à se laisser couper en morceaux.

Dans la vie de l'Eglise, même lorsqu'un petit problème surgit, nous ne sommes pas d'accord de mettre notre moi de côté. C'est pour cela que le Seigneur a dit à ses disciples : « Si quelqu’un veut venir après moi qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive »(Mat. 16:24). Se charger de sa croix revient à se laisser couper en morceaux. Comment cela est-il possible? Pratiquons ce dont nous avons parlé jusqu'ici! Amenons des offrandes! Appuyons fermement nos mains sur cette offrande.

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