« Il s’assiéra, fondra et purifiera l’argent ; il purifiera les fils de Lévi, il les épurera comme on épure l’or et l’argent »
(Malachie 3 : 3)
A quoi accordons-nous de la valeur au jour où les qualités morales déclinent : à l’ingéniosité humaine et aux richesses du monde, ou à l’or et à l’argent d’origine divine et à la rédemption de Christ ? Tant de choses du christianisme sont devenues bon marché aujourd’hui, mais il n’en demeure pas moins qu’aucune valeur spirituelle ne s’acquiert au rabais. Enseigner, prier, rendre témoignage peuvent passer pour des activités à la portée de tout un chacun, mais celles-ci n’acquerront de valeur qu’avec les années, grâce au sang et à la discipline divine. Aux yeux de Dieu, le « vase d’honneur » est une personne qui a attendu que l’Esprit l’enseigne et qui n’a pas eu honte de reconnaître son ignorance en cours de route. Car vient le jour où la nature des choses est éprouvée, où leur vrai fond est révélé. A l’heure de l’épreuve (comme une séparation d’avec un être cher ou dans une période de trouble), une prédication n’a de valeur que dans la mesure où ceux qui souffrent sont aidés à voir Dieu ; en pareille circonstance ceux-ci peuvent savoir si l’orateur a réellement été gagné par Dieu, à travers les paroles mêmes qu’il prononce.