Dans un temps de trouble, le juste est recueilli pour ne pas voir le mal qui arrive. Il entre dans la paix et goûte le repos (v. 1-2). Le prophète Esaïe dénonce l’idolâtrie qui caractérisa le peuple de Dieu et qui causa la déportation à Babylone. Dieu allait ramener son peuple à Jérusalem, mais celui-ci ne devait pas retomber dans l’idolâtrie. Dieu ne pouvait être insensible devant l’infidélité « des enfants de péché » (v. 4, 6). Le long silence de Dieu devait les inciter à se souvenir de lui et à changer radicalement de comportement : « Est-ce que je ne garde pas le silence, et depuis longtemps ?» (v. 11). Le peuple était exhorté à se confier en l’Eternel : « Mais celui qui se confie en moi héritera le pays, et possédera ma montagne sainte » (v. 13).
Le Seigneur s’attend à ce que son peuple s’humilie afin qu’il puisse ranimer les cœurs contrits. Il ne garde pas une éternelle colère (v. 15-16). Il est prêt à guérir son peuple et à lui servir de guide, à mettre la louange sur ses lèvres (v. 18-19).
En revanche, il met en garde les méchants qui sont rebelles et ne veulent pas se repentir. Ils sont comme la mer agitée et dont les eaux soulèvent la vase et le limon. Ceux qui ont un tel comportement sont méchants et il n’y a point de repos pour les méchants, dit Dieu (v. 20-21). Que le Seigneur nous mette tous à cœur de suivre le droit chemin (v. 2), de nous humilier sous sa main puissante, de nous laisser guider par lui et de remplacer tout propos discréditant les autres par des louanges pour notre Seigneur miséricordieux qui ne garde pas une colère éternelle.