Mercredi 22 juillet

Lecture: 1 Thessaloniciens 5

L'Epître aux Hébreux dit aussi que sa vie entière a été caractérisée par la souffrance : « Car assurément, ce n'est pas à des anges qu'il vient en aide, mais c'est à la postérité d'Abraham. En conséquence, il a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères, afin qu'il soit un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour faire l'expiation des péchés du peuple : car, ayant été tenté lui-même dans ce qu'il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés » (Héb. 2:16-18).

« Car nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché » (Héb. 4:15).

« C'est lui qui, dans les jours de sa chair, ayant présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété, a appris, bien qu'il soit Fils... » (Héb. 5:7).

Si notre Seigneur a dû prendre le chemin de la souffrance pour parvenir à la gloire, il n'en sera pas autrement pour nous. Si nous choisissons un chemin plus large et sans souffrances, nous ne serons pas perfectionnés et manquerons le but. Le chemin étroit du Seigneur est aussi le nôtre ; lui seul conduit à la vie et nous amène au but.

Paul a dit : « Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous ; et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l'achève en ma chair, pour son Corps, qui est l'Eglise » (Col. 1:24). Si nous ne sommes pas prêts à souffrir, nous commencerons bientôt à murmurer et à nous plaindre. Et même dans de bien petites souffrances, comparées à celles du Seigneur. Dieu aimerait nous perfectionner et nous conduire à la gloire au travers des souffrances, comme son Fils (Héb. 2:10). Cela a beaucoup à faire avec notre vie pratique. Le Seigneur n'a pas été amené à la perfection seulement par sa grande sagesse ou par beaucoup de travail, mais par les souffrances dans sa vie quotidienne.

Comment l'Eglise est-elle bâtie ? Nous devons réaliser que c'est uniquement par le chemin de la souffrance que nous parviendrons à la gloire. Dans toutes les tentations et les épreuves, notre Seigneur s'en est toujours remis au Père ; il a cherché et s'est attendu à son secours, sa délivrance. Dans chaque difficulté, chaque problème, le Père était là, pour lui. Dans bien des situations, nous cherchons des aides pratiques, des échappatoires, mais, pour le Seigneur, rien n'était plus proche que son Père. Il était la réponse à toutes ses questions. Comment pouvait-il résister dans la tentation ? Par sa relation avec le Père. Comment pouvait-il dormir tranquillement dans une situation désagréable ? Le Père était à ses côtés. Comment pouvait-il pardonner ? Par le Père !