Éditions «Le Fleuve de vie»
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Dimanche 26 juin

Lecture: Matthieu 5


La plus grande partie de l’offrande de fleur de farine est pour le sacrificateur

« Lorsque quelqu'un fera à l'Eternel une offrande en don, son offrande sera de fleur de farine ; il versera de l'huile dessus, et il y ajoutera de l'encens. Il l'apportera aux sacrificateurs, fils d'Aaron ; le sacrificateur prendra une poignée de cette fleur de farine, arrosée d'huile, avec tout l'encens, et il brûlera cela sur l'autel comme souvenir. C'est une offrande d'une agréable odeur à l'Eternel » (Lév. 2:1-2). Dieu ne demande qu’une poignée pour lui. Il veut l’holocauste tout entier pour lui, mais ici, seule une poignée lui est apportée. Pourquoi ? Le reste est pour le sacrificateur : « Ce qui restera de l'offrande sera pour Aaron et pour ses fils ; c'est une chose très sainte parmi les offrandes consumées par le feu devant l'Eternel » (v. 3). Cela signifie que ce n’est pas avant tout Dieu qui en a besoin, mais nous, les sacrificateurs. Il ne demande qu’une poignée, en souvenir, mais c’est pour nous que cette fleur de farine est nécessaire ! C’est moi qui doit me nourrir de la fine humanité de Jésus, afin que toute mort soit engloutie en moi, et c’est la raison de ce mystère de Jean 6 : « Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage » (Jean 6:55). C’est ainsi que je peux me dépouiller du vieil homme et revêtir l’homme nouveau ; cela doit être notre expérience quotidienne. Paul dit que le nouvel homme se renouvelle (2 Cor. 4:16 ; Col. 3:10). Il ne serait pas bon de cesser de manger cette vraie nourriture, car nous n’en avons pas encore été entièrement saturés.

Cette offrande doit être sans levain : « Si tu fais une offrande de ce qui est cuit au four, qu'on se serve de fleur de farine, et que ce soient des gâteaux sans levain pétris à l'huile et des galettes sans levain arrosées d'huile » (Lév. 2:4). Dans la Parole, le levain représente le péché, la religion et la corruption. Dans l’humanité de Jésus, il n’y a aucun péché, car elle est parfaite. Notre Seigneur, dans son humanité, est sans levain.

Etre disposés à accepter les souffrances

Apporter la fleur de farine et en offrir une poignée sur l’autel n’est que la première partie de l’offrande ; pour la manger, il faut encore la cuire : « Si tu fais une offrande de ce qui est cuit au four… Si ton offrande est un gâteau cuit à la poêle… Si ton offrande est un gâteau cuit sur le gril… » (Lév. 2:4, 5 et 7).

Si l’offrande a été cuite au four (v. 4), cela signifie qu’elle a traversé le feu. Personne n’aime se trouver dans le four. Dans un four, la chaleur est répartie uniformément et on y reste longtemps… On ne peut pas s’en échapper. Le Seigneur, lui, a traversé de très grandes chaleurs, et ses souffrances étaient permanentes. C’est pourquoi, lorsque nous lisons les Psaumes, dont le Seigneur a dit qu’ils parlaient de lui, nous y voyons beaucoup de souffrances.

Les versets 5 et 6 parlent de cuire l’offrande de fleur de farine à la poêle, et de la rompre en morceaux. Nous n’aimons pas être brisés, et c’est pourquoi il est souvent si difficile de s’excuser, par exemple entre conjoints. Il est tellement dur de reconnaître que nous avons eu tort. Notre humanité est dure et nous n’avouons pas volontiers nos erreurs, même si nous savons que nous avons tort.

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