« Il lavera avec de l'eau les entrailles et les jambes, et le sacrificateur brûlera le tout sur l'autel. C'est un holocauste, un sacrifice consumé par le feu, d'une agréable odeur à l'Eternel » (Lév.1:9). « Brûler le tout sur l'autel » signifie qu'une fumée d'une agréable odeur monte vers Dieu.
En hébreu, nous trouvons deux significations pour le mot « brûler »: qatar et saraph.
Lorsqu'il s'agit d'une odeur agréable au Père, c'est invariablement le mot qatar qui est utilisé. Par contre, pour ce qui concerne les offrandes pour le péché, qui sont consumées à l'extérieur du camp, le mot utilisé pour « brûler » est alors saraph. Ici, le feu est relié à la colère de Dieu, au jugement de Dieu.
La mort du Seigneur à la croix inclut les deux aspects: D'un côté, sa mort en tant qu'holocauste a été si agréable au Père et, de l'autre, Il a porté sur lui le jugement de Dieu à notre place. C'est à cet égard que le Seigneur a dit à la croix: « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné? » (Mat. 27:46). Mais, en tant qu'holocauste, sa mort est une agréable odeur à l'Eternel. Nous devons louer le Seigneur et le remercier pour sa mort. Il n'est pas mort pour nos péchés seulement, mais aussi pour que nous puissions être rendus agréables au Père. Apprenons à nous réjouir aussi de cet aspect de sa mort.
« L'holocauste restera sur le foyer de l'autel toute la nuit jusqu'au matin, et le feu brûlera sur l'autel » (Lév.6:2b). Le feu doit brûler constamment sur l'autel, telle est la loi sur l'holocauste. Dieu doit toujours obtenir satisfaction. Nous devons lui amener Christ en tant que notre holocauste en tout temps. Et cet holocauste doit demeurer toute la nuit sur l'autel, jusqu'au matin.
Il n'est pas dit ici: du matin jusqu'au soir, mais du soir au matin. Dieu ne désire pas obtenir un holocauste à demi consumé. Il ne désire pas que nous soyons aujourd'hui pour le dessein de Dieu et, le lendemain, que nous y soyons opposés. Il ne souhaite pas que nous vivions durant dix ans pour Christ et l'Eglise et que, un beau jour, nous nous tournons contre elle. Au début, nous proclamons: « Alléluia pour Christ et l'Eglise » mais, après quelques années, nous allons demander: « Mais, qu'est-ce que l'Eglise? Votre compréhension de l'Eglise est trop étroite. » Sommes-nous ainsi? L'holocauste doit rester sur l'autel durant toute la nuit, jusqu'au matin. Ainsi, il est totalement consumé. Reste sur l'autel. Le Seigneur y est demeuré jusqu'à ce que son œuvre ait été accomplie.
Au début, nous sommes volontaires mais, quand la chaleur de l'autel devient trop forte, nous nous hâtons de redescendre. Nous sommes ainsi! Mais je remercie le Seigneur car je vois beaucoup de frères et sœurs qui sont encore là, après toutes ces années. Après bien des épreuves de toutes sortes, du feu et de la chaleur, nous sommes toujours avec Christ sur l'autel. Cela n'est possible qu'en Jésus-Christ. Il s'est donné sans réserve. J'espère que nous nous réjouissions vraiment de cet holocauste, jusqu'au retour du Seigneur! « Toute la nuit, jusqu'au matin », quand le soleil se lève, demeurons avec Christ – et en lui – sur l'autel, jusqu'à ce que tout soit réduit en cendres.