Dans tout Ezéchiel 1, que voyons-nous ? La figure d’un homme, une apparence humaine : « Au centre encore, apparaissaient quatre êtres vivants, dont l’aspect avait une ressemblance humaine » (v. 5). Cette apparence humaine n’est pas notre humanité déchue ; ce n’est pas une apparence allemande, chinoise, africaine ou américaine. Nous avons tous besoin de l’humanité de Jésus. Le Nouveau Testament nous parle du nouvel homme. Nous-mêmes, nous sommes déchus. Nous ne pourrons jamais assez insister sur le fait que dans l’Eglise, nous avons besoin du nouvel homme, de l’humanité de Jésus-Christ.
Semaine après semaine, nous mangeons le pain brisé à la Table du Seigneur ; ce pain nous parle de l’humanité du Seigneur, cette offrande parfaite de fleur de farine, pétrie avec de l’huile, salée, accompagnée d’encens. C’est une telle nourriture que nous mangeons. Autrefois, le peuple d’Israël devait manger des pains sans levain pendant sept jours, durant lesquels ils devaient éliminer tout levain. Si nous ne le faisons pas, nous allons continuer à vivre avec du levain.
Quelle fête célébrez-vous chaque semaine ? La fête des pains sans levain ! Ce n’est pas seulement la Pâque, sinon après avoir célébré la Table nous rentrons à la maison et nous gardons notre levain. Christ, notre Pâque, est l’Agneau immolé pour nous, c’est merveilleux ! Mais la Pâque est aussi le premier jour de la fête des pains sans levain. Eliminer le levain commence dans notre cœur. Aucun levain ne devrait pouvoir être trouvé chez nous, dans notre maison. Avons-nous une telle manière de voir ?